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Ver traducciónCharles Liedts (1802-1878) homme d'État belge Joseph Garnier (1813-1881) économiste et homme - 2 Lettres autograph signé - 1845
N.º 92630755
Charles Liedts (1802-1878) homme d'État belge Joseph Garnier (1813-1881) économiste et homme
- 2 Lettres autograph signé - ca. 1850/1854
1. Le baron Charles Augustin Liedts (Audenarde, le 1er décembre 1802 - Bruxelles, le 21 mars 1878) est un homme d'État belge de tendance libérale.
Charles Liedts est issu d'une famille qui jouait un rôle majeur dans la politique locale d'Audenarde. Guillelmus Liedts, le grand-oncle de Charles, avait été échevin et lieutenant dans l'armée des patriotes lors de la création des États-Belgiques-Unis. Laurent Liedts, son père siégeait au conseil communal et était receveur des hospices civils de la ville. Le 22 juillet 1865, il épouse Rose de Haen, fille d'un avoué anversois à Anvers.
Charles est diplômé en droit de l'Université de Gand en 1823. Il s'inscrit au barreau d'Audenarde. À la révolution de 1830, il est nommé commissaire du gouvernement au tribunal de première instance de cette ville. Peu après, il est nommé procureur au palais de justice de Gand, puis, de 1831 à 1840, président du tribunal de première instance d'Anvers.
Il siège également au Congrès national, où il est nommé secrétaire. Il y introduit un amendement qui donnait à l'administration centrale l'obligation de traduire en néerlandais le Bulletin officiel des arrêtés et des actes du gouvernement provisoire (alors que cela relevait jusque-là de la responsabilité des gouverneurs de province). Il est ensuite élu député en 1831 et le reste de manière ininterrompue jusqu'en 1848 (il est président de la Chambre de 1843 à 1848). Il fait notamment passer une loi sur le repartage entre provinces des impôts fonciers, qui avantage les propriétaires terriens de Flandre-Orientale. Il devra renoncer à son siège en 1848, à cause de la loi des incompatibilités.
En 1838, il est nommé négociateur auprès de la Conférence de Londres. En 1843, il est envoyé à Paris pour négocier un accord d'union douanière, qui n'aboutira jamais, avec Félix de Muelenaere et Adolphe Dechamps. De 1848 à 1851, il est en mission aux Pays-Bas pour négocier la fin du monopole sur le commerce avec les Indes néerlandaises, ce qui serait un débouché important pour l'industrie du coton de Gand alors en crise. Un accord est finalement signé avec les Pays-Bas. En 1852 il participe avec Firmin Rogier à Paris aux négociations pour le renouvellement d'un accord douanier avec la France.
De 1840 à 1841 il est ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Joseph Lebeau et de Charles Rogier. Le 16 mars 1841, il crée la Commission centrale des statistiques. Il devient ensuite gouverneur de la province de Hainaut (1841-1845), où il s'intéressa au développement économique, en particulier des charbonnages du Borinage.
En 1845, il est nommé gouverneur de la province de Brabant par le Premier ministre Sylvain Van de Weyer, vexé par son refus d'un poste ministériel. Il restera gouverneur jusqu'en 1860, avec une interruption de 1852 à 1855, quand il est ministre des Finances (en remplacement de Walthère Frère-Orban qui s'oppose à la ratification de l'accord douanier signé avec la France). À ce poste, il prend des mesures en faveur de la Société générale de Belgique : il freine le développement de la Banque nationale en restreignant sa capacité d'émission de billets. Frère-Orban critiqua cette politique.
Le 18 février 1849, il fut nommé membre honoraire de la Société royale de Flore de Bruxelles.
Il s'intéresse également beaucoup à l'économie et siège dans les instances de nombreuses entreprises. En 1861, il succède à Ferdinand de Meeûs et devient gouverneur de la Société générale (il le reste jusqu'en 1877). Il est remplacé par Victor Tesch. En 1870, il est fait baron par le roi. Sa devise était « All for Duty ». Il habita un petit domaine à Audenarde et son petit château existe toujours.
2. Clément Joseph Garnier, né le 3 octobre 1813 à Beuil (Alpes-Maritimes) de Jean-Dominique Garnier et Catherine Lombard et mort le 25 septembre 1881 à Paris, est un économiste et homme politique français.
Il est marié en premières noces avec Aglaé Blanqui puis, veuf, se remarie avec Marie-Charlotte de l'Aubespine.
Après des études à l'École supérieure de commerce de Paris où enseigne Adolphe Blanqui, également originaire du pays niçois, Joseph Garnier mène une double carrière de journaliste et d'économiste. Il est professeur puis directeur des études à l'École supérieure de commerce de Paris, professeur d'économie politique à l'École nationale des ponts et chaussées et membre fondateur de la Société d'économie politique.
Il est également rédacteur au National, à la Revue de la Science économique et au Journal des économistes.
Il est enfin membre de l'Académie des sciences morales et politiques, membre de la Société de statistique de Londres.
Il est sénateur des Alpes-Maritimes (janvier 1876 - septembre 1881), tendance centre-gauche, et auteur de nombreux ouvrages d'économie politique. Il est à l'origine de l'ouverture, en 1893, de la route des Gorges du Cians qu'il ne verra pas, car il meurt en 1881.
#B899
Provenance:
d'une collection d'autographes vieille de 100 ans
monté sur page d'album
L'âge et l'origine sont garantis
Charles Liedts (1802-1878) homme d'État belge Joseph Garnier (1813-1881) économiste et homme
- 2 Lettres autograph signé - ca. 1850/1854
1. Le baron Charles Augustin Liedts (Audenarde, le 1er décembre 1802 - Bruxelles, le 21 mars 1878) est un homme d'État belge de tendance libérale.
Charles Liedts est issu d'une famille qui jouait un rôle majeur dans la politique locale d'Audenarde. Guillelmus Liedts, le grand-oncle de Charles, avait été échevin et lieutenant dans l'armée des patriotes lors de la création des États-Belgiques-Unis. Laurent Liedts, son père siégeait au conseil communal et était receveur des hospices civils de la ville. Le 22 juillet 1865, il épouse Rose de Haen, fille d'un avoué anversois à Anvers.
Charles est diplômé en droit de l'Université de Gand en 1823. Il s'inscrit au barreau d'Audenarde. À la révolution de 1830, il est nommé commissaire du gouvernement au tribunal de première instance de cette ville. Peu après, il est nommé procureur au palais de justice de Gand, puis, de 1831 à 1840, président du tribunal de première instance d'Anvers.
Il siège également au Congrès national, où il est nommé secrétaire. Il y introduit un amendement qui donnait à l'administration centrale l'obligation de traduire en néerlandais le Bulletin officiel des arrêtés et des actes du gouvernement provisoire (alors que cela relevait jusque-là de la responsabilité des gouverneurs de province). Il est ensuite élu député en 1831 et le reste de manière ininterrompue jusqu'en 1848 (il est président de la Chambre de 1843 à 1848). Il fait notamment passer une loi sur le repartage entre provinces des impôts fonciers, qui avantage les propriétaires terriens de Flandre-Orientale. Il devra renoncer à son siège en 1848, à cause de la loi des incompatibilités.
En 1838, il est nommé négociateur auprès de la Conférence de Londres. En 1843, il est envoyé à Paris pour négocier un accord d'union douanière, qui n'aboutira jamais, avec Félix de Muelenaere et Adolphe Dechamps. De 1848 à 1851, il est en mission aux Pays-Bas pour négocier la fin du monopole sur le commerce avec les Indes néerlandaises, ce qui serait un débouché important pour l'industrie du coton de Gand alors en crise. Un accord est finalement signé avec les Pays-Bas. En 1852 il participe avec Firmin Rogier à Paris aux négociations pour le renouvellement d'un accord douanier avec la France.
De 1840 à 1841 il est ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Joseph Lebeau et de Charles Rogier. Le 16 mars 1841, il crée la Commission centrale des statistiques. Il devient ensuite gouverneur de la province de Hainaut (1841-1845), où il s'intéressa au développement économique, en particulier des charbonnages du Borinage.
En 1845, il est nommé gouverneur de la province de Brabant par le Premier ministre Sylvain Van de Weyer, vexé par son refus d'un poste ministériel. Il restera gouverneur jusqu'en 1860, avec une interruption de 1852 à 1855, quand il est ministre des Finances (en remplacement de Walthère Frère-Orban qui s'oppose à la ratification de l'accord douanier signé avec la France). À ce poste, il prend des mesures en faveur de la Société générale de Belgique : il freine le développement de la Banque nationale en restreignant sa capacité d'émission de billets. Frère-Orban critiqua cette politique.
Le 18 février 1849, il fut nommé membre honoraire de la Société royale de Flore de Bruxelles.
Il s'intéresse également beaucoup à l'économie et siège dans les instances de nombreuses entreprises. En 1861, il succède à Ferdinand de Meeûs et devient gouverneur de la Société générale (il le reste jusqu'en 1877). Il est remplacé par Victor Tesch. En 1870, il est fait baron par le roi. Sa devise était « All for Duty ». Il habita un petit domaine à Audenarde et son petit château existe toujours.
2. Clément Joseph Garnier, né le 3 octobre 1813 à Beuil (Alpes-Maritimes) de Jean-Dominique Garnier et Catherine Lombard et mort le 25 septembre 1881 à Paris, est un économiste et homme politique français.
Il est marié en premières noces avec Aglaé Blanqui puis, veuf, se remarie avec Marie-Charlotte de l'Aubespine.
Après des études à l'École supérieure de commerce de Paris où enseigne Adolphe Blanqui, également originaire du pays niçois, Joseph Garnier mène une double carrière de journaliste et d'économiste. Il est professeur puis directeur des études à l'École supérieure de commerce de Paris, professeur d'économie politique à l'École nationale des ponts et chaussées et membre fondateur de la Société d'économie politique.
Il est également rédacteur au National, à la Revue de la Science économique et au Journal des économistes.
Il est enfin membre de l'Académie des sciences morales et politiques, membre de la Société de statistique de Londres.
Il est sénateur des Alpes-Maritimes (janvier 1876 - septembre 1881), tendance centre-gauche, et auteur de nombreux ouvrages d'économie politique. Il est à l'origine de l'ouverture, en 1893, de la route des Gorges du Cians qu'il ne verra pas, car il meurt en 1881.
#B899
Provenance:
d'une collection d'autographes vieille de 100 ans
monté sur page d'album
L'âge et l'origine sont garantis
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