Important groupe sculptural représentant deux Bacchantes s'enlaçant dans un rite mystique et dionysiaque lié aux vendanges : deux jeunes femmes pieds nus en robe fluide dansent au son d'un tambourin frappé par l'une d'elles par son maillet. Le personnage de gauche tient une cruche, la femme de droite a un rhyton - une coupe en forme de corne - attachée à son côté ; à ses pieds - une figurine d'un putto nu la tirant par le bas de sa robe. Piètement en bronze à deux étages ornés de feuilles de pampres. La composition (non signée) constitue un groupe des plus réussi, ludique. Elle a été réalisée initialement par Albert Ernest CARRIER-BELLEUSE (1824-1887) qui s'est lui-même manifestement inspiré des groupes de «Bacchanales » que CLODION exécuta au XVIIIe siècle. En effet, dans l'œuvre de Claude Michel, dit CLODION (1738-1814) - l'un des artistes les plus marquants du rococo français - les thèmes mythologiques sont mis en avant, notamment les thèmes bachiques (cf. « Bacchanales »). Dans ces œuvres, le motif des prêtresses de Bacchus ivres de vin et d'amour, des faunes, des putti, des satyres et d'autres personnages de la suite de cette joyeuse divinité est répété. __________________________________________________________ Sculpture, D'après Albert Ernest CARRIER-BELLEUSE (1824-1887), en particulier son important groupe de statues « Danse au Tambourin ». - d' après Albert Ernest CARRIER-BELLEUSE (1824-1887) - Titre : d'après l'oeuvre "Danse au Tambourin" - Matériau : bronze patiné - Dimensions : hauteur 52 cm ; largeur 27 cm ; profondeur 30 cm ; Socle : ⌀ 20 cm ; poids : 9,7 kg (+/-) - Socle rond en bronze à deux étages - Origine : France, - Période: XXe siècle - Bel état : bien conservée ; usures du temps ; pas de défaut. Les transformations de la patine apportant une touche de sensualité renforçant la vitalité du sujet. - Les photos valent et complètent le descriptif Colis expédié avec soin et emballage renforcé. __________________________________________________________________________ À propos de Albert Ernest CARRIER-BELLEUSE (1824-1887) Carrier-Belleuse est surtout connu pour avoir été le maître d’Auguste RODIN qui entre comme praticien dans son atelier en 1864. Selon Auguste Rodin, « CARRIER-BELLEUSE avait quelque chose du beau sang du XVIIIe siècle ; il y avait du CLODION en lui ; ses esquisses étaient admirables ; (…) l’artiste avait une grande valeur réelle. » CARRIER-BELLEUSE (1824-1887) fut l'un des artistes les plus prolifiques du siècle et connut les plus grands succès sous le Second Empire, bénéficiant du soutien personnel de NAPOLEON III. Son œuvre a été grandement influencée par le style de la Renaissance italienne et par celui du XVIIIe siècle, qu’il contribua à remettre au goût du jour. Il est l’un des sculpteurs les plus fécond du XIXe siècle. En renouant souvent avec le goût du XVIIIe siècle, il produit des œuvres par dizaine, de petits groupes, des statuettes, des bustes, des ornements, des candélabres qui sont très recherchés sous l’Empire. À partir de 1857, il connaît la notoriété grâce au succès de grands marbres, comme la "Bacchante" exposée au Salon de 1863, et acquise par NAPOLEON III, "Angelica" (1866) ou encore "Hébé endormie" (1869). Au Salon de 1867, son groupe intitulé "Le Messie" lui vaut la médaille d’honneur de la sculpture. Il est acquis par l’État pour orner la chapelle de la Vierge en l’église Saint-Vincent-de-Paul. En 1873, CARRIER-BELLEUSE participe au chantier de l’opéra de Paris dirigé par son ami Charles GARNIER. Il réalise les deux torchères monumentales qui flanquent le grand escalier, dans le hall principal et les cariatides de la cheminée du grand foyer. En 1875, il est nommé directeur des travaux d’art de la Manufacture de Sèvres. Il y imprime une impulsion toute moderne qui se manifeste par la création d’une gamme complète de vases. ________________________ Colis expédié avec soin et emballage renforcé. Les tarifs comportent les frais d'assurance ---------------------------- Conditions générales Catawiki (source Catawiki.com) : "Les frais d'expédition concernent uniquement les destinations continentales. Pour les destinations hors continent, y compris les îles et territoires d’outre-mer, des frais supplémentaires peuvent s’appliquer. Ils ne dépasseront pas les frais de port applicables pour la catégorie « Reste du Monde » ". "D'autres frais ou frais tels que des droits de douane ou d'importation, des dédouanements pourront également être réclamés lors de l'expédition de votre lot. Dans ce cas, ils vous seront facturés ultérieurement par le service concerné". __________________________________________