format 17x22 cm
En juillet 2006, Malick Sidibé a ouvert trois semaines durant, dans les locaux de l’ancienne perception d’une commune de Bretagne, les portes d’un studio photographique. L’aménagement est à l’instar de celui que le photographe a ouvert en 1962 à Bamako. Quelques chaises, un fauteuil dans lequel Malick s’adonne à la lecture des journaux locaux entre deux séances de pose, deux projecteurs situés de chaque côté du tissu qui sert de décor de fond et, sur son trépied, le Rollei du photographe. La première journée est calme, la foule ne se presse pas. Dans la région, les derniers studios ont fermé depuis quelques années déjà. Les rares personnes qui franchissent la porte sont intimidées et demandent presque en s’excusant si elles peuvent observer pour voir comment se passe la séance de pose. Mais très vite après quelques échanges avec Malick, l’ambiance change radicalement. La timidité fait place à la curiosité et à la bonhomie. La séance, comme toujours avec Malick, est rapide. En quelques mots et quelques conseils sur la manière de positionner son corps, il entraîne le modèle dans cet univers jubilatoire, palpable dans ses portraits. Le bouche à oreille fonctionne et, au bout de trois semaines, il faut refuser du monde. Factrice, boulanger, pompier, ancien combattant, animateur de bal, baigneur, banquier… se sont prêtés au jeu avec gentillesse. Jeunes ou moins jeunes, classes sociales mêlées, résidents ou de passage pour les vacances, individuellement ou en famille, toutes et tous se retrouvent pour, au final, composer le portrait d’une communauté dans sa diversité et sa complexité.

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En juillet 2006, Malick Sidibé a ouvert trois semaines durant, dans les locaux de l’ancienne perception d’une commune de Bretagne, les portes d’un studio photographique. L’aménagement est à l’instar de celui que le photographe a ouvert en 1962 à Bamako. Quelques chaises, un fauteuil dans lequel Malick s’adonne à la lecture des journaux locaux entre deux séances de pose, deux projecteurs situés de chaque côté du tissu qui sert de décor de fond et, sur son trépied, le Rollei du photographe. La première journée est calme, la foule ne se presse pas. Dans la région, les derniers studios ont fermé depuis quelques années déjà. Les rares personnes qui franchissent la porte sont intimidées et demandent presque en s’excusant si elles peuvent observer pour voir comment se passe la séance de pose. Mais très vite après quelques échanges avec Malick, l’ambiance change radicalement. La timidité fait place à la curiosité et à la bonhomie. La séance, comme toujours avec Malick, est rapide. En quelques mots et quelques conseils sur la manière de positionner son corps, il entraîne le modèle dans cet univers jubilatoire, palpable dans ses portraits. Le bouche à oreille fonctionne et, au bout de trois semaines, il faut refuser du monde. Factrice, boulanger, pompier, ancien combattant, animateur de bal, baigneur, banquier… se sont prêtés au jeu avec gentillesse. Jeunes ou moins jeunes, classes sociales mêlées, résidents ou de passage pour les vacances, individuellement ou en famille, toutes et tous se retrouvent pour, au final, composer le portrait d’une communauté dans sa diversité et sa complexité.

Numărul de Cărți
1
Subiect
Fotografie
Titlul Cărții
Perception
Stare
Ca nou
Autor/ Ilustrator
Malick Sidibé
Anul de publicație al celui mai vechi articol
2008
Ediție
Prima Ediție
Limbă
Franceză
Original language
Da
Editor
Éditions GwinZegal
Numărul de pagini
112