"Traité des Vapeurs - Traité des Affections Vaporeuses des Deux Sexes" est un ouvrage médical publié en 1767 par Mr. Pomme, docteur en médecine de l'Université de Montpellier et médecin consultant du Roi. Il s'agit de la troisième édition, revue, corrigée et augmentée. Le livre explore les théories et les pratiques médicales liées aux affections vaporeuses chez les hommes et les femmes, fournissant des observations et des explications détaillées.

L'ouvrage est relié en cuir, avec des dorures sur le dos. Bon exemplaire.

Contient : vapeurs hystériques, définitions des affections vaporeuses (colique, suffocation, hémoptysie, épilepsie, délire maniaque, vomissements, odontalgie, cardialgie ...), vapeurs hypocondriaques (invétérée, hémorroïdal, jaunisse, toux convulsive, hoquet, hémiplégie, racornissement des extrémités du corps), vapeurs compliquées (fièvre putride, vérole, écrouelles, leucophlegmatie, tympanite, pâles couleurs, pertes blanches, pertes de sang...) et les réponses aux objections.

Pierre Pomme (1728-1814), médecin qui se spécialisa dans le traitement des maladies nerveuses ou, comme il disait aussi, dans le langage du temps, «vaporeuses ». Issu d'une famille de médecins très considérée à Arles, il vint, dès l'âge de 16 ans (1744), étudier la médecine à Montpellier ; il est reçu docteur le 10 août 1747. Il devait se trouver, par la suite, en constante opposition avec sa Faculté d'origine. Son premier séjour à Arles (1751-1766) établit sa réputation, qui s'étend très au-delà de la ville et de la région. Voici bientôt la première œuvre, sur un cas d'hystérie, longuement suivi, jusqu'à la guérison : Relation de la maladie de Mlle... (1754) et puis son premier essai de synthèse : Essai sur les affections vaporeuses des deux sexes... (1760). Voici enfin, derrière un libellé anonyme, les premiers ennemis. Pomme s'installe à Paris en 1766 : médecin consultant du roi, il le peut sans se soumettre à de nouvelles études. Il y connaît à la fois la grande vogue et de féroces persécutions. Attaqué par le journal de médecine, il donne, dans le Nouveau recueil des pièces publiées pour l'instruction du procès que le traitement des vapeurs a fait naître parmi les médecins... (1771), le texte des attaques et de ses propres réponses. Cependant s'est levé pour lui un défenseur illustre : Voltaire, à l'article Démoniaques du Dictionnaire philosophique, le donne comme prototype de la médecine scientifique qui remplace les anciens exorcismes. Ayant rappelé un exorcisme attribué à saint Paulin, il ajoute : « Nous pouvons douter de cette histoire en conservant le plus profond respect pour les vrais miracles ; et il nous sera permis de dire que ce n'est pas ainsi que nous guérissons aujourd'hui les démoniaques. Nous les saignons, nous les baignons, nous les purgeons doucement, nous leurs donnons des émolliens ; voilà comme M. Pomme les traite ; et il a opéré plus de cures que les prêtres d'Isis et de Diane, ou autres, n'ont jamais fait de miracles ». Cet hommage public amène un échange de lettres : « Quand je vous entends célébrer mes miracles, vous me donnez envie d'en faire », écrit Pomme à Voltaire, qui répond : « J'ai de la foi à votre Evangile ». Pomme quitte brusquement Paris pour Arles, en février 1772, après que ses ennemis ont exploité le décès de deux clientes, la marquise de Bezons et la comtesse de Belzunce. Là-dessus, une campagne d'affiches le donne tantôt pour mort, tantôt pour expatrié, tantôt pour fou. Son dernier séjour à Arles n'est guère interrompu que par un voyage à Paris, en 1776, pendant lequel Pomme place un épisode sinistre : le médecin particulier de Mgr de Broglie, évêque de Noyon, auprès de qui Pomme a été appelé, aurait fait intoxiquer son client (qui mourut bientôt), dans le seul dessein de déconsidérer son confrère. Selon la tradition arlésienne, bien des grandes dames de la Cour viennent à Arles consulter Pomme. Celui-ci continue à écrire : il publie, en 1782, la 5° édition de son ouvrage le plus célèbre, qui s'intitule maintenant : Traité des affections vaporeuses de deux sexes... ; la 6e et dernière édition paraîtra en l'an VII. Il joue, sous la Révolution, un rôle politique, qu'a pour la première fois élucidé le docteur Martin-Raget : il incarne la résistance d'Arles à l'extrémisme que prétend imposer Marseille.

"Traité des Vapeurs - Traité des Affections Vaporeuses des Deux Sexes" est un ouvrage médical publié en 1767 par Mr. Pomme, docteur en médecine de l'Université de Montpellier et médecin consultant du Roi. Il s'agit de la troisième édition, revue, corrigée et augmentée. Le livre explore les théories et les pratiques médicales liées aux affections vaporeuses chez les hommes et les femmes, fournissant des observations et des explications détaillées.

L'ouvrage est relié en cuir, avec des dorures sur le dos. Bon exemplaire.

Contient : vapeurs hystériques, définitions des affections vaporeuses (colique, suffocation, hémoptysie, épilepsie, délire maniaque, vomissements, odontalgie, cardialgie ...), vapeurs hypocondriaques (invétérée, hémorroïdal, jaunisse, toux convulsive, hoquet, hémiplégie, racornissement des extrémités du corps), vapeurs compliquées (fièvre putride, vérole, écrouelles, leucophlegmatie, tympanite, pâles couleurs, pertes blanches, pertes de sang...) et les réponses aux objections.

Pierre Pomme (1728-1814), médecin qui se spécialisa dans le traitement des maladies nerveuses ou, comme il disait aussi, dans le langage du temps, «vaporeuses ». Issu d'une famille de médecins très considérée à Arles, il vint, dès l'âge de 16 ans (1744), étudier la médecine à Montpellier ; il est reçu docteur le 10 août 1747. Il devait se trouver, par la suite, en constante opposition avec sa Faculté d'origine. Son premier séjour à Arles (1751-1766) établit sa réputation, qui s'étend très au-delà de la ville et de la région. Voici bientôt la première œuvre, sur un cas d'hystérie, longuement suivi, jusqu'à la guérison : Relation de la maladie de Mlle... (1754) et puis son premier essai de synthèse : Essai sur les affections vaporeuses des deux sexes... (1760). Voici enfin, derrière un libellé anonyme, les premiers ennemis. Pomme s'installe à Paris en 1766 : médecin consultant du roi, il le peut sans se soumettre à de nouvelles études. Il y connaît à la fois la grande vogue et de féroces persécutions. Attaqué par le journal de médecine, il donne, dans le Nouveau recueil des pièces publiées pour l'instruction du procès que le traitement des vapeurs a fait naître parmi les médecins... (1771), le texte des attaques et de ses propres réponses. Cependant s'est levé pour lui un défenseur illustre : Voltaire, à l'article Démoniaques du Dictionnaire philosophique, le donne comme prototype de la médecine scientifique qui remplace les anciens exorcismes. Ayant rappelé un exorcisme attribué à saint Paulin, il ajoute : « Nous pouvons douter de cette histoire en conservant le plus profond respect pour les vrais miracles ; et il nous sera permis de dire que ce n'est pas ainsi que nous guérissons aujourd'hui les démoniaques. Nous les saignons, nous les baignons, nous les purgeons doucement, nous leurs donnons des émolliens ; voilà comme M. Pomme les traite ; et il a opéré plus de cures que les prêtres d'Isis et de Diane, ou autres, n'ont jamais fait de miracles ». Cet hommage public amène un échange de lettres : « Quand je vous entends célébrer mes miracles, vous me donnez envie d'en faire », écrit Pomme à Voltaire, qui répond : « J'ai de la foi à votre Evangile ». Pomme quitte brusquement Paris pour Arles, en février 1772, après que ses ennemis ont exploité le décès de deux clientes, la marquise de Bezons et la comtesse de Belzunce. Là-dessus, une campagne d'affiches le donne tantôt pour mort, tantôt pour expatrié, tantôt pour fou. Son dernier séjour à Arles n'est guère interrompu que par un voyage à Paris, en 1776, pendant lequel Pomme place un épisode sinistre : le médecin particulier de Mgr de Broglie, évêque de Noyon, auprès de qui Pomme a été appelé, aurait fait intoxiquer son client (qui mourut bientôt), dans le seul dessein de déconsidérer son confrère. Selon la tradition arlésienne, bien des grandes dames de la Cour viennent à Arles consulter Pomme. Celui-ci continue à écrire : il publie, en 1782, la 5° édition de son ouvrage le plus célèbre, qui s'intitule maintenant : Traité des affections vaporeuses de deux sexes... ; la 6e et dernière édition paraîtra en l'an VII. Il joue, sous la Révolution, un rôle politique, qu'a pour la première fois élucidé le docteur Martin-Raget : il incarne la résistance d'Arles à l'extrémisme que prétend imposer Marseille.

Numărul de Cărți
1
Subiect
Medicină
Titlul Cărții
Traité des Vapeurs. Traité des Affections Vaporeuses des Deux Sexes
Stare
Bună
Autor/ Ilustrator
Mr. Pomme
Anul de publicație al celui mai vechi articol
1767
Height of the book
17 cm
Ediție
Retipărire
Width of the book
11 cm
Limbă
Franceză
Original language
Da
Editor
Benoit Duplain, Libraire, Lyon
Legare
Piele
Numărul de pagini
569

326 de review-uri (65 în ultimele 12 luni)
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TUTTO PERFETTO SPEDIZIONE VELOCISSIMA IMBALLO ACCURATO OGGETTO PERFETTO COME DA DESCRIZIONE. VNEDITORE SUPER +++++++++++++++

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eddymusi

Muy bonitos 12 libros. En muy buen estado de conservacion 12 libros excepcionales

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user-409b2c6

Libro perfettamente corrispondente alla descrizione, ricevuto nei tempi previsti. Sono pienamente soddisfatto dell'acquisto.

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user-2c1316f

C'est bien reçu, la transaction est correcte. Il est toutefois de la responsabilité des experts de vérifier les informations et de les corriger. Mention EO écrite or Tome 1 de 1759 et non 1756.

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user-fe591bf

Item as described. Fast shipping and well packaged. Recommended seller.

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user-bf234d2

Service parfait, super bien emballé, rapide. Un vrai plaisir, à recommander

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peterbel
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