Taille ordonnance pour les 2 décorations en argent Daguerréotype du colonel MORÉNO (H: 10,5; cm l: 6,2 cm) Entre à l'Ecole Spéciale Militaire (Saint-Cyr) en 1830. À sa sortie il est nommé Sous lieutenant au 20e régiment léger en 1832. Lieutenant en 1839 Capitaine en 1843, il devient adjudant major en mars 1848. Il part en Crimée le 6/5/1854. Le 25/10/54 il est blessé au genou droit par un éclat de pierre lancé par un obus. Chef de bataillon au 42 RI en 12/54, puis du 26 RI en janvier 1855, il participe à l'assaut de la tour de Malakof le 18/6/1855. Durant cet assaut il reçoit trois blessures : Coup de feu dans la région temporale droite, coup de feu à la partie interne et supérieure de l'articulation tibio-fémorale gauche et coup de feu qui lui traverse la partie supérieure du mollet gauche. Capturé par les Russes, il sera échangé le 9/8/55. Nommé Lieutenant colonel du 26 RI en 9/55, il revient en France le 22/10. Titulaire de la Médaille de Crimée, Valeur Militaire de Sardaigne, 5e classe du Medjidié. En novembre il passe au 50 RI. Au mois de mars 1859, il refuse son affectation comme lieutenant colonel du 2e régiment des Voltigeurs de la Garde en raison de son manque de fortune. Colonel du 13e Ri le 21/6/1859, il commande en second l'école de Saint Cyr (la photo présentée à la vente date de cette époque), poste pour lequel il ne semble pas faire affaire. Nommé officier de la Légion d'Honneur, il reprend un commandement de troupe au 74e RI en decembre 1862. Il est commandeur de la Légion d'Honneur en aout 1865. Général de brigade en fevrier 1870, il est nommé à la tête de la subdivision du Bas Rhin à Strasbourg. Au déclanchement de la guerre de 70, il est brièvement nommé commandant de la 1ere brigade de la 1e DI du 1er CA du Rhin, mais le décès brutal de son successeur à Strasbourg, nécessite son rappel dans cette Place. Il soutient donc le siège de Strasbourg où il est blessé le 25/8/70 d'un éclat d'obus pénétrant le bras droit et d'un eclat à la partie supérieure de la jambe droite impliquant un anevrisme traumatique. Il est promu grand officier de la Légion d'Honneur en 1871. En juillet 1871, après une brève affectation à Lyon, il est désigné à Toulouse, mais ne va pas exercer son poste en raison d'un malentendu avec le Préfet de Keratry. Mis en disponibilité, il ne retrouve une affectation qu'en 8/73 à la subdivision du Tarn et Garonne. En novembre il prend la tête de la 67e brigade. Reserve en 8/74. retraite en 11/79. décédé le 17/2/1884 à Toulouse.