Dimitar STANKOV (1985) - London (Londres)
Nº 94518418



Technique : Acrylique sur toile, déjà montée sur châssis
Signature : Signée à la main
Dimension : H 80 L 60 - Déjà montée sur châssis
Pièce Unique peinte à la main en provenance de son atelier en Bulgarie - Certificat d’Authenticité
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Il pleut sur Londres. Mais pas une pluie triste, pas une pluie grise comme les souvenirs que l’on voudrait effacer. Non. C’est une pluie chaude, langoureuse, sensuelle, une pluie qui colle aux peaux et fait frissonner les façades comme un baiser qui descend dans le cou. C’est une pluie de désir. Une pluie de promesse. Une pluie qui s'infiltre dans les pavés comme un secret trop longtemps gardé.
Dans *Londres* de Dimitar Stankov, chaque goutte est une caresse, chaque reflet un soupir. Le bitume luit, s’offre, mouillé, vibrant, comme une peau nue à la lumière d’un réveil amoureux. Le ciel s’enflamme, non pas d’un feu destructeur, mais d’un orgasme céleste, un coucher de soleil qui ne veut pas mourir, qui se débat dans le plaisir ultime de sa disparition.
Le Big Ben se dresse, droit, puissant, tendu dans la brume dorée, comme une déclaration silencieuse. Il ne parle pas, mais tout en lui gémit. Il est le totem de cette scène, le cœur battant d’un Londres transformé en amante. Une ville lascive, offerte, qui ondule sous les pas pressés de silhouettes qui s’aiment peut-être sans se toucher, qui se frôlent, qui se devinent, qui s’allument dans les reflets des vitrines.
Un bus rouge fend la lumière comme un amant qui revient. Il n’avance pas. Il pénètre. Lentement. Il glisse sur l’asphalte détrempé, comme sur une cuisse tiède, comme un souffle dans la nuque. Sa carrosserie humide capte la lumière orangée du crépuscule, et l’on pourrait presque entendre le halètement de ses freins, le battement sourd de son cœur mécanique. Il ne transporte personne. Il transporte un désir.
Et que dire de ce lampadaire ? Fin, droit, planté là comme une vigie érotique, témoin discret de toutes les étreintes anonymes, des baisers volés, des mains glissées dans les manteaux. Il éclaire, mais ne juge pas. Il regarde. Il sait. Il vibre doucement à la lumière qui l’enlace, comme un corps surpris par une langue chaude.
Les immeubles aussi se tordent un peu, comme si eux aussi avaient envie de s’approcher, de se toucher, de fondre l’un dans l’autre. Ils ne sont pas rigides. Ils dansent, eux aussi. Ils se laissent aller. Les façades se cambrent, les fenêtres halètent. L’architecture devient chair, matière vivante, promesse de chaleur dans le froid londonien.
Et ce ciel… ce ciel qui n’en finit pas de jouir de ses propres couleurs. Des orangés, des roses tendres, des gris qui lèchent les coins sombres. On croirait un lit défait, une couverture repoussée, un ventre encore chaud de l’amour qu’il vient de recevoir. Le ciel ne pleure pas. Il transpire.
Mais le plus beau, peut-être, ce sont les reflets. Le bas de la toile, humide, profond, vivant. Le miroir liquide du désir. Une rue qui ne se contente pas d’être regardée, mais qui vous aspire. Vous entrez dedans comme on glisse dans un rêve. Vous marchez dans l’eau, vos pas se mêlent aux silhouettes, aux lumières, à cette chaleur mouillée. Vous ne savez plus si vous êtes dedans ou dehors. C’est ça, l’érotisme de cette œuvre. Elle ne vous regarde pas. Elle vous invite.
Dimitar Stankov, lui, ne crie pas. Il susurre. Il effleure la toile comme on effleure une épaule nue dans un couloir d’hôtel. Il peint le désir urbain, le sexe discret d’une ville qui n’en montre jamais trop. Londres ici n’est plus une capitale. C’est une amante élégante, exigeante, joueuse. Une femme en trench beige, nue en dessous, qui vous suit du regard alors que vous traversez la rue.
Et quand vous quittez le tableau, vous êtes mouillé. Pas de pluie. Mais de frisson. Vous sentez encore la main de Londres dans votre dos. Vous vous retournez, presque. Vous espérez qu’elle vous suive.
Mais non. Elle reste là. Belle. Fiévreuse.
Et vous, vous partez. Mais vous n’oublierez jamais cette nuit-là.
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Biographie : Dimitar STANKOV est sans aucun doute le meilleur peintre bulgare actuel – Né à Sofia en 1985, autodidacte, il peint depuis son enfance – Son domaine de prédilection est plutôt les peintures abstraites, mais il excelle dans les représentations urbaines et les portraits féminins – Il expérimente aussi le néo-expressionnisme et le pop art
Exposition collectives aux Etats Unis – Hong Kong - Angleterre
Investissement en Art !
Technique : Acrylique sur toile, déjà montée sur châssis
Signature : Signée à la main
Dimension : H 80 L 60 - Déjà montée sur châssis
Pièce Unique peinte à la main en provenance de son atelier en Bulgarie - Certificat d’Authenticité
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Il pleut sur Londres. Mais pas une pluie triste, pas une pluie grise comme les souvenirs que l’on voudrait effacer. Non. C’est une pluie chaude, langoureuse, sensuelle, une pluie qui colle aux peaux et fait frissonner les façades comme un baiser qui descend dans le cou. C’est une pluie de désir. Une pluie de promesse. Une pluie qui s'infiltre dans les pavés comme un secret trop longtemps gardé.
Dans *Londres* de Dimitar Stankov, chaque goutte est une caresse, chaque reflet un soupir. Le bitume luit, s’offre, mouillé, vibrant, comme une peau nue à la lumière d’un réveil amoureux. Le ciel s’enflamme, non pas d’un feu destructeur, mais d’un orgasme céleste, un coucher de soleil qui ne veut pas mourir, qui se débat dans le plaisir ultime de sa disparition.
Le Big Ben se dresse, droit, puissant, tendu dans la brume dorée, comme une déclaration silencieuse. Il ne parle pas, mais tout en lui gémit. Il est le totem de cette scène, le cœur battant d’un Londres transformé en amante. Une ville lascive, offerte, qui ondule sous les pas pressés de silhouettes qui s’aiment peut-être sans se toucher, qui se frôlent, qui se devinent, qui s’allument dans les reflets des vitrines.
Un bus rouge fend la lumière comme un amant qui revient. Il n’avance pas. Il pénètre. Lentement. Il glisse sur l’asphalte détrempé, comme sur une cuisse tiède, comme un souffle dans la nuque. Sa carrosserie humide capte la lumière orangée du crépuscule, et l’on pourrait presque entendre le halètement de ses freins, le battement sourd de son cœur mécanique. Il ne transporte personne. Il transporte un désir.
Et que dire de ce lampadaire ? Fin, droit, planté là comme une vigie érotique, témoin discret de toutes les étreintes anonymes, des baisers volés, des mains glissées dans les manteaux. Il éclaire, mais ne juge pas. Il regarde. Il sait. Il vibre doucement à la lumière qui l’enlace, comme un corps surpris par une langue chaude.
Les immeubles aussi se tordent un peu, comme si eux aussi avaient envie de s’approcher, de se toucher, de fondre l’un dans l’autre. Ils ne sont pas rigides. Ils dansent, eux aussi. Ils se laissent aller. Les façades se cambrent, les fenêtres halètent. L’architecture devient chair, matière vivante, promesse de chaleur dans le froid londonien.
Et ce ciel… ce ciel qui n’en finit pas de jouir de ses propres couleurs. Des orangés, des roses tendres, des gris qui lèchent les coins sombres. On croirait un lit défait, une couverture repoussée, un ventre encore chaud de l’amour qu’il vient de recevoir. Le ciel ne pleure pas. Il transpire.
Mais le plus beau, peut-être, ce sont les reflets. Le bas de la toile, humide, profond, vivant. Le miroir liquide du désir. Une rue qui ne se contente pas d’être regardée, mais qui vous aspire. Vous entrez dedans comme on glisse dans un rêve. Vous marchez dans l’eau, vos pas se mêlent aux silhouettes, aux lumières, à cette chaleur mouillée. Vous ne savez plus si vous êtes dedans ou dehors. C’est ça, l’érotisme de cette œuvre. Elle ne vous regarde pas. Elle vous invite.
Dimitar Stankov, lui, ne crie pas. Il susurre. Il effleure la toile comme on effleure une épaule nue dans un couloir d’hôtel. Il peint le désir urbain, le sexe discret d’une ville qui n’en montre jamais trop. Londres ici n’est plus une capitale. C’est une amante élégante, exigeante, joueuse. Une femme en trench beige, nue en dessous, qui vous suit du regard alors que vous traversez la rue.
Et quand vous quittez le tableau, vous êtes mouillé. Pas de pluie. Mais de frisson. Vous sentez encore la main de Londres dans votre dos. Vous vous retournez, presque. Vous espérez qu’elle vous suive.
Mais non. Elle reste là. Belle. Fiévreuse.
Et vous, vous partez. Mais vous n’oublierez jamais cette nuit-là.
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Biographie : Dimitar STANKOV est sans aucun doute le meilleur peintre bulgare actuel – Né à Sofia en 1985, autodidacte, il peint depuis son enfance – Son domaine de prédilection est plutôt les peintures abstraites, mais il excelle dans les représentations urbaines et les portraits féminins – Il expérimente aussi le néo-expressionnisme et le pop art
Exposition collectives aux Etats Unis – Hong Kong - Angleterre
Investissement en Art !
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Ce Lot est mis en vente par un particulier. En conséquence, vous ne disposez pas du droit de rétractation.
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