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Vendu
Victor Simonin (1877-1946) - nature morte aux fruits et legumes
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Il y a 1 jour

Victor Simonin (1877-1946) - nature morte aux fruits et legumes

Huile sur carton représentant une nature morte aux fruits et légumes signée Victor SIMONIN (1877-1946) BIOGRAPHIE: Peintre néo-réaliste de paysages, mais surtout de natures mortes. Elève à l' Académie de Bruxelles (1894 - 95) et aux ateliers d'Alfred Bastien, Auguste Oleffe, Maurice Wagemans, Frans Smeers, Amédée Degreef et Albert Pinot, fondateurs de "L'Essor" (1876). Ses larges coups de brosse emportés et fougueux et sa palette distinguée rappellent Guillaume Vogels. Prix Auguste Oleffe (1941). Expose très rarement. Rétrospectives au Musée d'Ixelles en 1948 et au Centre d'Art de Rouge-Cloître à Auderghem en 1977 et en 1996. PLAQUETTE D'EXPOSITION D'HUBERT SCHOTS - RETROSPECTIVE VICTOR SIMONIN EN 1977- ASSOCIATION ARTISTIQUE D'AUDERGHEM. Victor Simonin vit le jour le 25 avril 1877 dans une rue de la commune d'Ixelles, la rue du Berger. Son père, de nationalité française fut comédien; il ne s'était jamais préoccupé de son fils et mourut très jeune. Sa mère exerça la profession de corsetière dans le quartier aristocratique de la rue Royale. Il n'était nullement illogique, pour un fils de comédien, de se diriger vers une carrière purement musicale. Ses dispositions naturelles pour la musique permirent à Victor d'entrer au Conservatoire de Bruxelles. Son extrême sensibilité d'art, sa façon bientôt émouvante, autant qu'énergique, de faire exprimer à l'alto, toutes les passions humaines, lui valurent le don d'un instrument et l'octroi d'une bourse. Il fut admis à jouer à l'orchestre même du Conservatoire. Cette progression aussi simple que logique semblait démontrer indubitablement qu'il poursuivrait sans défaillance, comme tant d'autres, une méritoire carrière de musicien virtuose, consacrée toute à la musique. Mais par une coquetterie bizarre du destin, ce musicien devait devenir un peintre. En effet, un coup de révolver malencontreusement tiré à travers la main gauche, lui interdit le maniement professionnel du violon et de l'archet et l'orienta définitivement vers la peinture. Il fréquenta dès lors divers ateliers libres, reçut ainsi les conseils du peintre Alfred Bastien et se lia sous son égide, avec Maurice Wagemans, Auguste Oleffe, Frans Smeers et Albert Pinot. Ensemble ils fondèrent un cercle dénommé le Sillon. Pendant plusieurs années, il travailla avec assiduité dans l'atelier de Wagemans. La peinture corsée de ces beaux artistes qui se souvenaient tout de même du réalisme français et aussi de ces fiers indépendants groupés chez nous sous le nom "d'Ecole de Tervueren" devait inévitablement avoir sur leur jeune compagnon, une influence qu'il serait absurde de vouloir minimiser. Mais d'autre part, aucun de ses contemporains ne put cependant rester indifférent à la rare et tonifiante leçon de l'impressionnisme. Heureusement, Simonin était trop lui-même déjà, et trop naturellement adepte des tonalités riches et fortes, pour s'évader dans la lumière au point de s'y délayer et de s'y perdre artificiellement. Il possédait inné, un sens très subtil de la nuance et des gradations insensibles de ton à ton ne rompant jamais avec l'harmonie la plus intransigeante. S'il prenait au sérieux la qualité des tons qu'il choisissait avec le plus fin discernement, il montrait moins de scrupules relativement au "terrain" même où son art s'affirmait. Certes, il aimait une riche toile, mais à son défaut, il s'accommodait aussi bien d'une matière fort différente. Un côté de son caractère a pu contribuer aussi à le limiter dans le choix de ses sujets. Il était relativement secret; en effet, il possédait à un haut degré, la pudeur de son art; il n'aimait pas être vu peignant. Il lui déplut que l'on pénétra le mécanisme de cette sorte de "cuisine", technique de ses procédés personnels, spéciaux à chaque peintre. Est-ce pour cette raison qu'il préféra au paysage, comme au portrait, comme au nu, les natures-mortes et les fleurs, dont au moins le silence approbateur ne le déçut, ni le troubla jamais. En effet, Victor Simonin se borna à peindre des natures-mortes et des fleurs, ne craignons pas de le dire. Mais ce que l'on peut le plus justement lui reprocher, c'est en même temps ce qui marque le mieux sa personnalité. Il nous a laissé un grand nombre d'œuvres, toutes dispersées aujourd'hui dans plusieurs collections particulières. Il a peu exposé: en 1931 et 1942 au Cercle Artistique. Une rétrospective a eu lieu en 1948 à Ixelles. Il a également obtenu le prix Auguste Oleffe. Victor Simonin était un peintre de haute race. Un artiste singulier de par son art, son allure, sa vie et sa nature étrange et complexe. Malheureusement, il s'est donné la mort et on l'a découvert le 19 mars 1946, accroché précisément à son chevalet, témoin de ses enthousiasmes, de ses doutes, de ses heures les plus belles comme les plus sombres. Il était de notre devoir de lui rendre hommage, en tant que peintre du "Sillon" et aussi à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance. https://www.galeriedupistoletdor.com/gdpo/Simonin.html#:~:text=Victor%20Simonin%20(Ixelles%2C%201877%20%2D%201946)&text=BIOGRAPHIE%3A,'Essor%22%20(1876). Dimensions: sans cadre : 60 cm x 59 cm avec cadre : 68 cm x 67 cm Elle est signée en haut à gauche Auction results for Victor SIMONIN in Painting No image Nature morte de fleurs Oil/panel 62 x 59 cm Estimate: € 620 - € 868 Hammer price: € 1,190 12 May 1998 Palais Des Beaux-Arts- Servarts More details (lot # 227) No image Bloemstilleven Oil/panel 56 x 59 cm Estimate: € 1,116 - € 1,364 Hammer price: € 1,091 06 Oct 2001 De Vuyst More details (lot # 339) No image Nature morte aux fleurs et aux raisins Oil/panel 60 x 60 cm Estimate: € 500 - € 750 Hammer price: € 850 19 Feb 2002 Vanderkindere More details (lot # 56) No image Composition florale Oil/panel 63 x 62 cm Estimate: € 372 - € 620 Hammer price: € 793 12 Sep 2000 Horta More details (lot # 294)

89692729

Vendu
Victor Simonin (1877-1946) - nature morte aux fruits et legumes

Victor Simonin (1877-1946) - nature morte aux fruits et legumes


Huile sur carton représentant une nature morte aux fruits et légumes signée

Victor SIMONIN (1877-1946)

BIOGRAPHIE:

Peintre néo-réaliste de paysages, mais surtout de natures mortes. Elève à l' Académie de Bruxelles (1894 - 95) et aux ateliers d'Alfred Bastien, Auguste Oleffe, Maurice Wagemans, Frans Smeers, Amédée Degreef et Albert Pinot, fondateurs de "L'Essor" (1876). Ses larges coups de brosse emportés et fougueux et sa palette distinguée rappellent Guillaume Vogels. Prix Auguste Oleffe (1941). Expose très rarement. Rétrospectives au Musée d'Ixelles en 1948 et au Centre d'Art de Rouge-Cloître à Auderghem en 1977 et en 1996.





PLAQUETTE D'EXPOSITION D'HUBERT SCHOTS - RETROSPECTIVE VICTOR SIMONIN EN 1977- ASSOCIATION ARTISTIQUE D'AUDERGHEM.

Victor Simonin vit le jour le 25 avril 1877 dans une rue de la commune d'Ixelles, la rue du Berger. Son père, de nationalité française fut comédien; il ne s'était jamais préoccupé de son fils et mourut très jeune. Sa mère exerça la profession de corsetière dans le quartier aristocratique de la rue Royale. Il n'était nullement illogique, pour un fils de comédien, de se diriger vers une carrière purement musicale. Ses dispositions naturelles pour la musique permirent à Victor d'entrer au Conservatoire de Bruxelles. Son extrême sensibilité d'art, sa façon bientôt émouvante, autant qu'énergique, de faire exprimer à l'alto, toutes les passions humaines, lui valurent le don d'un instrument et l'octroi d'une bourse. Il fut admis à jouer à l'orchestre même du Conservatoire. Cette progression aussi simple que logique semblait démontrer indubitablement qu'il poursuivrait sans défaillance, comme tant d'autres, une méritoire carrière de musicien virtuose, consacrée toute à la musique. Mais par une coquetterie bizarre du destin, ce musicien devait devenir un peintre. En effet, un coup de révolver malencontreusement tiré à travers la main gauche, lui interdit le maniement professionnel du violon et de l'archet et l'orienta définitivement vers la peinture. Il fréquenta dès lors divers ateliers libres, reçut ainsi les conseils du peintre Alfred Bastien et se lia sous son égide, avec Maurice Wagemans, Auguste Oleffe, Frans Smeers et Albert Pinot. Ensemble ils fondèrent un cercle dénommé le Sillon. Pendant plusieurs années, il travailla avec assiduité dans l'atelier de Wagemans.

La peinture corsée de ces beaux artistes qui se souvenaient tout de même du réalisme français et aussi de ces fiers indépendants groupés chez nous sous le nom "d'Ecole de Tervueren" devait inévitablement avoir sur leur jeune compagnon, une influence qu'il serait absurde de vouloir minimiser. Mais d'autre part, aucun de ses contemporains ne put cependant rester indifférent à la rare et tonifiante leçon de l'impressionnisme. Heureusement, Simonin était trop lui-même déjà, et trop naturellement adepte des tonalités riches et fortes, pour s'évader dans la lumière au point de s'y délayer et de s'y perdre artificiellement. Il possédait inné, un sens très subtil de la nuance et des gradations insensibles de ton à ton ne rompant jamais avec l'harmonie la plus intransigeante. S'il prenait au sérieux la qualité des tons qu'il choisissait avec le plus fin discernement, il montrait moins de scrupules relativement au "terrain" même où son art s'affirmait. Certes, il aimait une riche toile, mais à son défaut, il s'accommodait aussi bien d'une matière fort différente.

Un côté de son caractère a pu contribuer aussi à le limiter dans le choix de ses sujets. Il était relativement secret; en effet, il possédait à un haut degré, la pudeur de son art; il n'aimait pas être vu peignant. Il lui déplut que l'on pénétra le mécanisme de cette sorte de "cuisine", technique de ses procédés personnels, spéciaux à chaque peintre.

Est-ce pour cette raison qu'il préféra au paysage, comme au portrait, comme au nu, les natures-mortes et les fleurs, dont au moins le silence approbateur ne le déçut, ni le troubla jamais. En effet, Victor Simonin se borna à peindre des natures-mortes et des fleurs, ne craignons pas de le dire. Mais ce que l'on peut le plus justement lui reprocher, c'est en même temps ce qui marque le mieux sa personnalité.

Il nous a laissé un grand nombre d'œuvres, toutes dispersées aujourd'hui dans plusieurs collections particulières. Il a peu exposé: en 1931 et 1942 au Cercle Artistique. Une rétrospective a eu lieu en 1948 à Ixelles. Il a également obtenu le prix Auguste Oleffe.

Victor Simonin était un peintre de haute race. Un artiste singulier de par son art, son allure, sa vie et sa nature étrange et complexe. Malheureusement, il s'est donné la mort et on l'a découvert le 19 mars 1946, accroché précisément à son chevalet, témoin de ses enthousiasmes, de ses doutes, de ses heures les plus belles comme les plus sombres. Il était de notre devoir de lui rendre hommage, en tant que peintre du "Sillon" et aussi à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance.
https://www.galeriedupistoletdor.com/gdpo/Simonin.html#:~:text=Victor%20Simonin%20(Ixelles%2C%201877%20%2D%201946)&text=BIOGRAPHIE%3A,'Essor%22%20(1876).

Dimensions: sans cadre : 60 cm x 59 cm
avec cadre : 68 cm x 67 cm
Elle est signée en haut à gauche

Auction results for Victor SIMONIN in Painting

No image

Nature morte de fleurs
Oil/panel
62 x 59 cm
Estimate: € 620 - € 868
Hammer price: € 1,190
12 May 1998
Palais Des Beaux-Arts- Servarts
More details (lot # 227)

No image

Bloemstilleven
Oil/panel
56 x 59 cm
Estimate: € 1,116 - € 1,364
Hammer price: € 1,091
06 Oct 2001
De Vuyst
More details (lot # 339)

No image

Nature morte aux fleurs et aux raisins
Oil/panel
60 x 60 cm
Estimate: € 500 - € 750
Hammer price: € 850
19 Feb 2002
Vanderkindere
More details (lot # 56)

No image

Composition florale
Oil/panel
63 x 62 cm
Estimate: € 372 - € 620
Hammer price: € 793
12 Sep 2000
Horta
More details (lot # 294)

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