DUCLOS : Oeuvres morales et galantes de Duclos (de l'Académie Française), suivies de son Voyage en Italie. A Paris, Chez Des Essarts, Libraire, rue du Théâtre Français, N°9, au coin de la Place. De l'Imprimerie de Delance, rue de la Harpe, 1797 (An V) TI: XXXII, 215pp. en frontispice portrait de l'auteur dessiné par Cochin, gravé par Tiélaux. Avis de l'éditeur, Discours de M. Duclos à l'Académie Française., Considérations sur les moeurs. TII: 232 pp. Mémoires sur les moeurs de ce siècle, Acajou et Zirphile, conte. TIII: 349 pp. Les confessions du comte de***, Histoire de Madame de Luz, anecdote du règne de Henri IV. TIV: 236 pp. Voyage en Italie, ou considérations sur l Italie in-8 de 20x13cm, 2kg (emballage compris). Reliure (époque) en cuir demi-basane moucheté à petits coins, dos lisse ornés de doubles filets dorés, pièces de titre et de tomaison en maroquin, plats mouchetés. Frottements, usure d'usage (sans gravité) sur coins (émoussés) et bordures. Frottements d'usage (sans gravité) sur le cuir du dos. Intérieur avec des rousseurs (sans gravité). Tampon d'armoiries (à identifier) sur les pages de titre. Beaux exemplaires aux reliures décoratives. Il fait ses débuts littéraires dans les recueils de facéties publiés par les gens de lettres de la société du comte de Caylus sous des titres tels que Étrennes de la saint Jean, Recueil de ces Messieurs, Les Manteaux, Les Écosseuses ou les Œufs de Pâques. Protégé de Madame de Pompadour et de Madame de Tencin, très répandu dans tous les salons philosophiques et les cafés littéraires. Il est nommé à l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1739, et reçu à l’Académie française alors qu’il n’a composé que trois romans (libertins), un ballet et un essai historique, l'Histoire de Louis XI (1745). En 1750, il remplace comme historiographe de France Voltaire, qui partait pour la Prusse. C’était, dit Jean-Jacques Rousseau, « un homme droit et adroit ». « Il faisait profession, écrit La Harpe, d’une franchise brusque qui ne déplaisait point […]