Très rare, longue, intime etbelle lettre autographe signée de
Henri-Gatien Bertrand, né le 28 mars 1773 1 à Châteauroux (Indre) et mort le 31 janvier 1844 dans cette même ville, est un général du Premier Empire. Il fut le compagnon de Napoléon à Sainte-Hélène.

Henri Gatien BERTRAND
Châteauroux (Indre) 1773-1844
comte de l'Empire
GÉNÉRAL de DIVISION

Lettre autographe signée.
. située : illisible ( en Allemagne ? ) non datée : juste le 21 juillet. Avant l'exil à Saint-Hélène où sa femme sera à ses côtés. Peut être écrite des Pays-bas. Après 1810 puisqu'il y parle de Hortense sa fille née à cette date
. 1 page in-4 ( une feuille de 24 cms X 20 cms )

. Papier blanc chiffon , tramé, 54 lignes à l'encre noire un peu passée d'une écriture difficilement lisible. Belle signature.

Destinataire : sa femme Fanny . Fanny Bertrand, l’épouse du grand maréchal Bertrand, a partagé de bout en bout la captivité de l’Empereur Napoléon Ier sur l’île de Sainte-Hélène et a assisté à sa mort le 5 mai 1821, après avoir connu la satisfaction d’être la first lady des Provinces illyriennes (Trieste, Slovénie, Croatie, Dalmatie, etc.), dont le général Bertrand fut gouverneur de 1811 à 1813, puis avoir partagé avec son époux et l’Empereur leur premier exil à l’île d’Elbe. D’origine créole et irlandaise, éduquée en Angleterre, petite-cousine de l’impératrice Joséphine, connue pour la fermeté de son caractère et sa vivacité d’esprit, très attachée à son mari et mère exemplaire de quatre enfants, la comtesse Bertrand, née Fanny Dillon, a marqué par son courage, son dévouement et son abnégation l’histoire de la captivité de l’Empereur. Cette biographie la fait revivre en mettant en lumière le paradoxe de son exil sur l’île de Sainte-Hélène.

Propos intimes, du quotidien mais reste à déchiffrer car son écriture est plutôt ardue.. Il y parle de sa fille, de chasse..Pour le peu que j'ai pu comprendre

A DECOUVRIR !!!


Bon état. Papier a un peu jauni. Effrangée sur un côté, déchirure sur quelques centimètres sans manques qui suit la pliure médiane , côté gauche, Des minuscules trous ( voir photos )

Bertrand, Henri-Gatien (1773-1844)
Fils d’Henri Bertrand, conseiller au bailliage de Châteauroux, maître particulier des Eaux et Forêts et subdélégué de l’intendance en cette ville, et de Marie-Henriette Bouchet, fille de Martin Bouchet, premier ingénieur du Roi, inspecteur général des Ponts et Chaussées de France, Henri-Gratien Bertrand naît à Châteauroux le 28 mars 1773.
Admis au collège royal et militaire de La Flèche, il y fait ses études de 1782 à 1790. En avril 1790, il se rend à Paris, s’enrôle dès 1792 dans un bataillon de la Garde nationale, « les filles de Saint-Thomas », et prend part, lors de la journée du 10 août, à la défense des Tuileries et à la protection de Louis XVI. Au cours de l’année 1793, il suit, à la pension académique du faubourg Saint-Honoré, la préparation du concours d’entrée à l’École du génie et, le 16 juillet, se présente au concours où il est reçu premier. Le lendemain, il est fait sous-lieutenant de l’École du génie de Mézières. Celle-ci est transférée à Metz pendant le mois de février 1794 et, en septembre, Bertrand participe, dans l’armée de Sambre et Meuse, au siège de Maëstricht. Il est ensuite promu lieutenant et bientôt capitaine, le 21 mars 1795.
Dès lors, il est nommé « instructeur des fortifications » à l’École polytechnique de Paris où il remplace provisoirement le célèbre Monge, professeur de stéréotomie (1) et de géométrie descriptive.
L’année 1796 marque le début de ses voyages. Il accompagne en Turquie l’ambassadeur de France, le général Aubert-Dubayet, pour y étudier des travaux projetés dans les Dardanelles. Pendant le voyage, il fait de nombreuses étapes à Gêne, Venise, Ancône, aux Bouches de Cattaro (2), à l’île de Zante, Patras et Athènes. Mais, à Constantinople, la mission Aubert-Dubayet n’ayant pas abouti, il quitte les rivages du Bosphore, en avril 1797, et revient par voie de terre, passant par Andrinople, Sofia et Raguse (3). Rattaché alors à l’armée d’Italie et mis à la disposition de la République, il est chargé des travaux de fortification de différentes places, notamment à Osoppo sur le haut Tagliamento ; puis, en octobre, il se rend à Passeriano au moment où Bonaparte négocie le traité de Campoformio.
Le 9 avril 1798, il reçoit les félicitations du directoire de la République cisalpine pour l’organisation du génie. Le 19 mai, la flotte française commandée par le vice-amiral Brueys part pour l’expédition d’Égypte. Le 10 juin, c’est la prise de Malte ; le 2 juillet 1798, Bertrand débarque en Égypte au sein de la division du général Bon. La bataille d’Alexandrie a lieu ce même jour, la prise de Damanhour le 9, et la bataille des Pyramides le 21. Le 24 juillet, les troupes françaises entrent au Caire. Pendant son séjour dans cette ville, Bertrand s’occupe non seulement des travaux de fortification de la citadelle, mais également de l’approvisionnement en eau, des canaux et de constructions diverses. Le 1er août, l’amiral Nelson détruit la flotte française en rade d’Aboukir ; le 7 août, Bertrand est nommé chef de bataillon.
En septembre 1801, suite à la capitulation d’Alexandrie, le 31 août, Bertrand rentre en France avec l’armée d’Égypte. Promu au grade d’ inspecteur des fortifications, le 21 août 1802, il inspecte les fortifications de France en 1803 et devient, le 3 septembre de la même année, commandant du génie du camp de Saint-Omer, destiné à former l’armée de débarquement en Angleterre. Distingué de l’ordre de la Légion d’honneur, il est décoré des mains mêmes de Napoléon des grades de chevalier et de commandeur. Il assiste au sacre de Napoléon le 2 décembre 1804.
Aide de camp de l’Empereur le 7 mars 1805, il l’accompagne, d’avril à juillet, en Italie, où Napoléon Ier se fait couronner roi d’Italie à Milan. De retour au camp de Boulogne, il se voit confier, le 25 août 1805, une mission d’inspection et de reconnaissance « du Rhin et du Danube, [où il] remontera fleuves et cours d’eau jusqu’à leur source, observera le confluent de Passau, [et fera] une étude très détaillée sur Ulm et jusqu’à Rastadt » (4). Mais en novembre, il se trouve à Schönbrünn, le jour de la capitulation de Vienne, et il participe, le 2 décembre, à la victoire d’Austerlitz, en assurant à l’armée française la possession des ports du Danube. Après la signature du traité de Presbourg, le 26 décembre 1805, il est envoyé de nouveau en Allemagne pour une mission de reconnaissance jusqu’en septembre 1806 (Worms, Düsseldorf, Wesel, Cassel). Le 14 octobre 1806, Bertrand participe à la bataille d’Iéna. En décembre, pendant la campagne de Prusse et de Pologne (1806-1807), il part en Silésie où il dirige les travaux de la tête de pont de Praga (5) et vérifie tous les ponts sur la Vistule.
Le 8 février 1807, c’est la bataille d’Eylau ; le 13, Bertrand est envoyé en mission auprès du roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III, auquel il fait des ouvertures de paix, sans lendemain. Il rejoint Lefebvre au siège de Dantzig, du 1er avril au 21 mai 1807 ; le 30 mai, juste après l’entrée des Français dans cette ville, il est nommé général de division par l’Empereur lui-même. Il se distingue ensuite à la bataille de Friedland, le 14 juin 1807, et accompagne Napoléon à l’entrevue de Tilsit où il construit le fameux radeau sur le Niémen, siège de la rencontre de l’Empereur et du tsar Alexandre Ier. Il rentre à Paris fin juillet 1807.
Le 10 février 1808, il reçoit l’ordre d’inspecter tous les ports de l’ Atlantique et de la Manche. Le 19 mars, il est nommé comte de l’Empire. Cette même année, il accompagne Napoléon en Espagne et se marie, le 16 septembre, avec Françoise-Elisabeth Dillon, dite Fanny, fille d’Arthur Dillon, héros de Valmy.
En mars 1809, l’Autriche ayant déclaré la guerre à la France, il est nommé commandant en chef de l’armée du génie d’Allemagne et dirige les travaux de construction de ponts sur le Danube, qui concourent à la victoire de Wagram, le 6 juillet 1809. Le même été naît son premier enfant, appelé Napoléon, dont l’impératrice Joséphine sera la marraine. Après ses exploits, il est nommé, le 14 août, grand aigle de la Légion d’honneur. Le 14 octobre, la paix étant signée, Bertrand, accompagné de sa femme, est chargé d’effectuer la difficile reconnaissance des nouvelles frontières que le traité de Vienne accorde désormais à l’Empire français, aux confins de la Croatie. Il accompagne ensuite le voyage impérial à Bruxelles, et est envoyé en Hollande, pour faire la reconnaissance de ce royaume récemment incorporé à la France, de mars à novembre 1810. Là, il étudie la défense du pays, le rôle de chacune des places fortes et des nombreuses lignes d’inondation qui constituent le principal atout défensif du pays.
Le 18 novembre 1810, naît sa fille Hortense, dont le parrain sera le prince Eugène de Beauharnais. Le 9 avril 1811, Bertrand est nommé gouverneur général des Provinces illyriennes, en remplacement de Marmont, duc de Raguse. Le 15 avril, un décret de Napoléon, relatif à la nouvelle organisation de l’Illyrie, y annonce la création de sept provinces : Carinthie, Carniole, Istrie, Croatie civile, Croatie militaire, Dalmatie et territoire de Raguse. Le 29 juin 1811, la famille Bertrand arrive à Laybach (6), capitale administrative et résidence d’été du gouverneur. Bertrand y a pour adjoints le comte de Chabrol , intendant général, et le baron de Coffinhal-Dunoyer, commissaire de justice. En juillet 1811, Bertrand inspecte les fortifications à Trieste et, de septembre à novembre, il visite la Dalmatie (Spalato, Castelnuovo, Raguse, Cattaro ). Il revient à Trieste le 2 décembre où son fils Henri naît trois jours plus tard.
Pendant cette période en Illyrie, Bertrand maintient la tranquillité des provinces en prévenant les mouvements excités chez les Monténégrins par les intrigues de la Russie, chez les Albanais par les Turcs et, sur le littoral, par les Anglais. Son attention se porte à la fois sur les troupes de terre, sur la marine et sur toutes les ressources naturelles et industrielles du pays comme le commerce du coton, les salines ou les mines de mercure. Il signe donc de nombreux arrêtés concernant les réformes (administration, douanes, justice, enseignement, travaux publics et mesures concernant le blocus continental), se montre assez libéral et bénéficie de la sympathie de la population de toutes les provinces. Par contre, l’administration militaire est plus sévère (conscription, surveillance du littoral), car la flotte anglaise ne cesse de louvoyer dans l’Adriatique et assiège les îles. Le 9 janvier 1813, il est nommé commandant en chef du corps d’observation d’Italie où il doit constituer une armée. En février, il est toujours à Trieste, où son successeur, Junot, duc d’Abrantès, est alors nommé.
Le 13 mars 1813, Bertrand quitte l’Illyrie et se rend à Vérone ; en avril, il est présent à Augsbourg, Mayence et Cobourg ; en mai, à la bataille de Lützen et à celle de Bautzen. Puis, les hostilités reprenant en août, il commande le IVème corps d’armée lors de la bataille de Leipzig, du 16 au 19 octobre 1813. Le 18 novembre, il est nommé grand-maréchal du palais à la place de Duroc, décédé le 22 mai 1813, durant la campagne d’Allemagne. Mais, en décembre 1813, la France est envahie par les armées alliées. Bertrand quitte Paris avec Napoléon le 25 janvier 1814 et participe aux victoires de Champaubert, Montmirail, Château-Thierry, avant la capitulation de Paris fin mars. Après le traité de Fontainebleau du 11 avril 1814 et l’abdication de l’Empereur, il décide d’accompagner celui-ci à l’île d’Elbe. Il part avec Napoléon pour Fréjus d’où ils embarquent sur la frégate anglaise pour débarquer le 4 mai 1814 à Portoferraio. The Undaunted
Là, l’Empereur constitue une petite cour et un gouvernement : Bertrand est ministre de l’Intérieur, le général Drouot gouverneur et ministre de la Guerre, le trésorier Peyrusse ministre des Finances, et Cambronne commande l’armée dès son arrivée avec la Garde. Bertrand est rejoint par sa famille sur l’île, mais, dès février 1815, il est chargé d’organiser la fuite de l’île d’Elbe. Le départ de Portoferraio a lieu le 26 février 1815. Après le débarquement à Golfe Juan, les fameuses proclamations aux soldats et au peuple sont signées par Bertrand. Celui-ci accompagne l’Empereur dans sa marche fulgurante jusqu’à Grenoble et Lyon où Napoléon publie les premiers décrets des Cent-Jours signés par Bertrand. Pendant toute cette période, Bertrand ne quitte pas Napoléon jusqu’à la défaite de Waterloo, le 18 juin 1815. Le gouvernement de Fouché se met en place trois jours plus tard et, le 22 juin, Napoléon abdique en faveur du roi de Rome.
Dès lors, il doit s’exiler en Amérique où Bertrand, toujours aussi fidèle, décide de l’accompagner avec Savary, Gourgaud, Las Cases, Montholon et le général Becker, accompagnateur délégué par le gouvernement provisoire. De l’île d’Aix, l’embarquement se fait à bord du le 15 juillet 1815. Le 31 juillet, Napoléon est informé de sa déportation à Sainte-Hélène. Les passagers arrivent le 15 octobre 1815 devant l’île. Bertrand débarque le 17 octobre et visite Jamestown. Napoléon réside provisoirement aux Briars. Le 10 décembre, tandis que Napoléon s’installe à Longwood, Bertrand va habiter à Hutsgate. Bellerophon
Le 15 avril 1816, le nouveau gouverneur de l’île, sir Hudson Lowe, est reçu par Napoléon. Les exilés doivent signer une déclaration par laquelle ils certifient être restés de plein gré à Sainte-Hélène et s’engagent à ne pas quitter l’île sans sa permission. Les relations entre Napoléon et le gouverneur se détériorent très vite et, à partir d’août 1816, un véritable duel épistolaire et verbal entre le geôlier et son prisonnier se fait jour par l’intermédiaire de Bertrand ou de Montholon. Le 20 octobre, la famille Bertrand vient habiter à Longwood une nouvelle maison, à 150 mètres de la résidence de Napoléon ; le 17 janvier 1817, naît Arthur Bertrand, tandis que l’Empereur présente les premiers symptômes de sa maladie.
C’est sur l’île, que l’Empereur dicte ses et au général Bertrand. Parallèlement, Bertrand écrit ses , une relation scrupuleuse, au jour le jour des moindres mots, faits et gestes de son Empereur du 1er avril 1816 à mai 1821. Lettres du CapLes campagnes d’Égypte et de SyrieCahiers de Sainte-Hélène
Le 30 décembre 1816, Las Cases a quitté l’île ; le 14 mars 1818, Gourgaud part à son tour ; Bertrand perd ainsi son meilleur compagnon. Il apprend, en outre, qu’il a été condamné à mort par contumace en 1816, par le deuxième conseil de la guerre de la 1ère division militaire, en application de l’ordonnance de Louis XVIII du 24 juillet 1815 pour avoir « porté les armes contre sa patrie et son légitime souverain ».
La rupture définitive entre Bertrand et Hudson Lowe est marquée par la dernière lettre de Bertrand au gouverneur datée du 24 juillet 1818. En août 1819, Napoléon rédige son testament qu’il confie à Bertrand et qui sera annulé par la suite. Le 19 septembre 1819, arrivent le docteur Antommarchi ainsi que les abbés Bonavita et Vignali, envoyés par le cardinal Fesch, à la demande de Bertrand.
Au cours de l’année 1820, Bertrand apprend la mort de son père (le 4 octobre) ; l’Empereur est au plus mal. Du 13 au 16 avril 1821, Napoléon rédige de nouveau son testament et du 16 au 29 avril, les huit codicilles. Bertrand, Montholon et Marchand sont les exécuteurs testamentaires. Le 5 mai , le général Bertrand assiste aux derniers moments de Napoléon.
Ses obsèques ont lieu le 9. Bertrand se réconcilie avec Hudson Lowe, selon les dernières volontés de Napoléon, et tous les exilés quittent Sainte-Hélène le 27 mai. Arrivé en Angleterre le 2 août, Bertrand apprend le 24 octobre qu’il est amnistié par ordonnance royale de Louis-Philippe, ce qui lui permet de . Il arrive à Châteauroux le 22 mars 1822, où son retour fait l’objet de manifestations de sympathie de la part de la population. Il séjourne tantôt à Paris, tantôt dans l’Indre, au château de Laleuf, propriété familiale. Le 6 juillet 1823, naît son dernier fils, Alphonse. revenir en France
En 1825, Bertrand est admis à la retraite mais, en 1830, la Révolution de juillet marque son retour à la vie publique : le 21 novembre, il est nommé à la tête de la 4e légion de la garde nationale ; le 26 novembre, Louis-Philippe le nomme commandant de l’École polytechnique et le 5 juillet 1831, il est élu député de l’Indre, fonction dans laquelle il fait valoir ses idées libérales : établissement des libertés publiques, économie des deniers de l’Etat, liberté de la presse. Après de nombreuses publications et quatre années de vie politique, il n’est pas réélu le 21 juin 1834 et renonce finalement à celle-ci.
Le 6 mars 1836, Mme Bertrand décède ; le 16 octobre, Bertrand part pour la Martinique, dans l’intention de s’occuper des propriétés de sa femme. Il quitte Cherbourg fin décembre avec son fils Arthur et arrive à la Martinique en février 1837, où il séjourne dans la propriété des Salines, s’occupant de ses moulins à sucre et de la plantation de coton.
De retour un an et demi plus tard, il remet, le 6 juin 1840, solennellement à Louis-Philippe, les armes de Napoléon ; le 12 juin, le nécessaire de vermeil de Napoléon est donné à la Ville de Paris. Enfin, selon la volonté de Louis-Philippe de rapatrier les « restes mortels de feu l’Empereur Napoléon de Sainte-Hélène en France », l’expédition de part le 7 juillet 1840, dirigée par le prince de Joinville. Outre Bertrand et son fils Arthur, y participent quelques compagnons d’exil tels que Gourgaud, le fils de Las Cases et Marchand. L’expédition rentre le 30 novembre 1840 à Cherbourg et la cérémonie solennelle a lieu le 15 décembre aux Invalides. C’est Bertrand qui est chargé par Louis-Philippe de placer l’épée d’Austerlitz sur le cercueil de l’Empereur. retour des cendres
En 1842, Bertrand retourne à la Martinique. Toujours épris de libéralisme, il accomplit une tournée d’information aux Antilles concernant l’émancipation des noirs et la suppression de l’esclavage qui le préoccupent particulièrement. Elle le conduit à la Dominique, la Guadeloupe, Sainte-Croix, Porto Rico, la Jamaïque et la Havane.
Après un bref séjour aux Etats-Unis en 1843, il rentre en France et meurt quelques mois plus tard à Châteauroux, le 31 janvier 1844. Ses obsèques ont lieu le 1er février 1844. Un an plus tard, une loi est votée qui décide que les restes mortels des deux grands maréchaux du Palais (Duroc, duc de Frioul et le général, comte Bertrand) seront transférés aux Invalides. La cérémonie a lieu le 5 mai 1847.

Très rare, longue, intime etbelle lettre autographe signée de
Henri-Gatien Bertrand, né le 28 mars 1773 1 à Châteauroux (Indre) et mort le 31 janvier 1844 dans cette même ville, est un général du Premier Empire. Il fut le compagnon de Napoléon à Sainte-Hélène.

Henri Gatien BERTRAND
Châteauroux (Indre) 1773-1844
comte de l'Empire
GÉNÉRAL de DIVISION

Lettre autographe signée.
. située : illisible ( en Allemagne ? ) non datée : juste le 21 juillet. Avant l'exil à Saint-Hélène où sa femme sera à ses côtés. Peut être écrite des Pays-bas. Après 1810 puisqu'il y parle de Hortense sa fille née à cette date
. 1 page in-4 ( une feuille de 24 cms X 20 cms )

. Papier blanc chiffon , tramé, 54 lignes à l'encre noire un peu passée d'une écriture difficilement lisible. Belle signature.

Destinataire : sa femme Fanny . Fanny Bertrand, l’épouse du grand maréchal Bertrand, a partagé de bout en bout la captivité de l’Empereur Napoléon Ier sur l’île de Sainte-Hélène et a assisté à sa mort le 5 mai 1821, après avoir connu la satisfaction d’être la first lady des Provinces illyriennes (Trieste, Slovénie, Croatie, Dalmatie, etc.), dont le général Bertrand fut gouverneur de 1811 à 1813, puis avoir partagé avec son époux et l’Empereur leur premier exil à l’île d’Elbe. D’origine créole et irlandaise, éduquée en Angleterre, petite-cousine de l’impératrice Joséphine, connue pour la fermeté de son caractère et sa vivacité d’esprit, très attachée à son mari et mère exemplaire de quatre enfants, la comtesse Bertrand, née Fanny Dillon, a marqué par son courage, son dévouement et son abnégation l’histoire de la captivité de l’Empereur. Cette biographie la fait revivre en mettant en lumière le paradoxe de son exil sur l’île de Sainte-Hélène.

Propos intimes, du quotidien mais reste à déchiffrer car son écriture est plutôt ardue.. Il y parle de sa fille, de chasse..Pour le peu que j'ai pu comprendre

A DECOUVRIR !!!


Bon état. Papier a un peu jauni. Effrangée sur un côté, déchirure sur quelques centimètres sans manques qui suit la pliure médiane , côté gauche, Des minuscules trous ( voir photos )

Bertrand, Henri-Gatien (1773-1844)
Fils d’Henri Bertrand, conseiller au bailliage de Châteauroux, maître particulier des Eaux et Forêts et subdélégué de l’intendance en cette ville, et de Marie-Henriette Bouchet, fille de Martin Bouchet, premier ingénieur du Roi, inspecteur général des Ponts et Chaussées de France, Henri-Gratien Bertrand naît à Châteauroux le 28 mars 1773.
Admis au collège royal et militaire de La Flèche, il y fait ses études de 1782 à 1790. En avril 1790, il se rend à Paris, s’enrôle dès 1792 dans un bataillon de la Garde nationale, « les filles de Saint-Thomas », et prend part, lors de la journée du 10 août, à la défense des Tuileries et à la protection de Louis XVI. Au cours de l’année 1793, il suit, à la pension académique du faubourg Saint-Honoré, la préparation du concours d’entrée à l’École du génie et, le 16 juillet, se présente au concours où il est reçu premier. Le lendemain, il est fait sous-lieutenant de l’École du génie de Mézières. Celle-ci est transférée à Metz pendant le mois de février 1794 et, en septembre, Bertrand participe, dans l’armée de Sambre et Meuse, au siège de Maëstricht. Il est ensuite promu lieutenant et bientôt capitaine, le 21 mars 1795.
Dès lors, il est nommé « instructeur des fortifications » à l’École polytechnique de Paris où il remplace provisoirement le célèbre Monge, professeur de stéréotomie (1) et de géométrie descriptive.
L’année 1796 marque le début de ses voyages. Il accompagne en Turquie l’ambassadeur de France, le général Aubert-Dubayet, pour y étudier des travaux projetés dans les Dardanelles. Pendant le voyage, il fait de nombreuses étapes à Gêne, Venise, Ancône, aux Bouches de Cattaro (2), à l’île de Zante, Patras et Athènes. Mais, à Constantinople, la mission Aubert-Dubayet n’ayant pas abouti, il quitte les rivages du Bosphore, en avril 1797, et revient par voie de terre, passant par Andrinople, Sofia et Raguse (3). Rattaché alors à l’armée d’Italie et mis à la disposition de la République, il est chargé des travaux de fortification de différentes places, notamment à Osoppo sur le haut Tagliamento ; puis, en octobre, il se rend à Passeriano au moment où Bonaparte négocie le traité de Campoformio.
Le 9 avril 1798, il reçoit les félicitations du directoire de la République cisalpine pour l’organisation du génie. Le 19 mai, la flotte française commandée par le vice-amiral Brueys part pour l’expédition d’Égypte. Le 10 juin, c’est la prise de Malte ; le 2 juillet 1798, Bertrand débarque en Égypte au sein de la division du général Bon. La bataille d’Alexandrie a lieu ce même jour, la prise de Damanhour le 9, et la bataille des Pyramides le 21. Le 24 juillet, les troupes françaises entrent au Caire. Pendant son séjour dans cette ville, Bertrand s’occupe non seulement des travaux de fortification de la citadelle, mais également de l’approvisionnement en eau, des canaux et de constructions diverses. Le 1er août, l’amiral Nelson détruit la flotte française en rade d’Aboukir ; le 7 août, Bertrand est nommé chef de bataillon.
En septembre 1801, suite à la capitulation d’Alexandrie, le 31 août, Bertrand rentre en France avec l’armée d’Égypte. Promu au grade d’ inspecteur des fortifications, le 21 août 1802, il inspecte les fortifications de France en 1803 et devient, le 3 septembre de la même année, commandant du génie du camp de Saint-Omer, destiné à former l’armée de débarquement en Angleterre. Distingué de l’ordre de la Légion d’honneur, il est décoré des mains mêmes de Napoléon des grades de chevalier et de commandeur. Il assiste au sacre de Napoléon le 2 décembre 1804.
Aide de camp de l’Empereur le 7 mars 1805, il l’accompagne, d’avril à juillet, en Italie, où Napoléon Ier se fait couronner roi d’Italie à Milan. De retour au camp de Boulogne, il se voit confier, le 25 août 1805, une mission d’inspection et de reconnaissance « du Rhin et du Danube, [où il] remontera fleuves et cours d’eau jusqu’à leur source, observera le confluent de Passau, [et fera] une étude très détaillée sur Ulm et jusqu’à Rastadt » (4). Mais en novembre, il se trouve à Schönbrünn, le jour de la capitulation de Vienne, et il participe, le 2 décembre, à la victoire d’Austerlitz, en assurant à l’armée française la possession des ports du Danube. Après la signature du traité de Presbourg, le 26 décembre 1805, il est envoyé de nouveau en Allemagne pour une mission de reconnaissance jusqu’en septembre 1806 (Worms, Düsseldorf, Wesel, Cassel). Le 14 octobre 1806, Bertrand participe à la bataille d’Iéna. En décembre, pendant la campagne de Prusse et de Pologne (1806-1807), il part en Silésie où il dirige les travaux de la tête de pont de Praga (5) et vérifie tous les ponts sur la Vistule.
Le 8 février 1807, c’est la bataille d’Eylau ; le 13, Bertrand est envoyé en mission auprès du roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III, auquel il fait des ouvertures de paix, sans lendemain. Il rejoint Lefebvre au siège de Dantzig, du 1er avril au 21 mai 1807 ; le 30 mai, juste après l’entrée des Français dans cette ville, il est nommé général de division par l’Empereur lui-même. Il se distingue ensuite à la bataille de Friedland, le 14 juin 1807, et accompagne Napoléon à l’entrevue de Tilsit où il construit le fameux radeau sur le Niémen, siège de la rencontre de l’Empereur et du tsar Alexandre Ier. Il rentre à Paris fin juillet 1807.
Le 10 février 1808, il reçoit l’ordre d’inspecter tous les ports de l’ Atlantique et de la Manche. Le 19 mars, il est nommé comte de l’Empire. Cette même année, il accompagne Napoléon en Espagne et se marie, le 16 septembre, avec Françoise-Elisabeth Dillon, dite Fanny, fille d’Arthur Dillon, héros de Valmy.
En mars 1809, l’Autriche ayant déclaré la guerre à la France, il est nommé commandant en chef de l’armée du génie d’Allemagne et dirige les travaux de construction de ponts sur le Danube, qui concourent à la victoire de Wagram, le 6 juillet 1809. Le même été naît son premier enfant, appelé Napoléon, dont l’impératrice Joséphine sera la marraine. Après ses exploits, il est nommé, le 14 août, grand aigle de la Légion d’honneur. Le 14 octobre, la paix étant signée, Bertrand, accompagné de sa femme, est chargé d’effectuer la difficile reconnaissance des nouvelles frontières que le traité de Vienne accorde désormais à l’Empire français, aux confins de la Croatie. Il accompagne ensuite le voyage impérial à Bruxelles, et est envoyé en Hollande, pour faire la reconnaissance de ce royaume récemment incorporé à la France, de mars à novembre 1810. Là, il étudie la défense du pays, le rôle de chacune des places fortes et des nombreuses lignes d’inondation qui constituent le principal atout défensif du pays.
Le 18 novembre 1810, naît sa fille Hortense, dont le parrain sera le prince Eugène de Beauharnais. Le 9 avril 1811, Bertrand est nommé gouverneur général des Provinces illyriennes, en remplacement de Marmont, duc de Raguse. Le 15 avril, un décret de Napoléon, relatif à la nouvelle organisation de l’Illyrie, y annonce la création de sept provinces : Carinthie, Carniole, Istrie, Croatie civile, Croatie militaire, Dalmatie et territoire de Raguse. Le 29 juin 1811, la famille Bertrand arrive à Laybach (6), capitale administrative et résidence d’été du gouverneur. Bertrand y a pour adjoints le comte de Chabrol , intendant général, et le baron de Coffinhal-Dunoyer, commissaire de justice. En juillet 1811, Bertrand inspecte les fortifications à Trieste et, de septembre à novembre, il visite la Dalmatie (Spalato, Castelnuovo, Raguse, Cattaro ). Il revient à Trieste le 2 décembre où son fils Henri naît trois jours plus tard.
Pendant cette période en Illyrie, Bertrand maintient la tranquillité des provinces en prévenant les mouvements excités chez les Monténégrins par les intrigues de la Russie, chez les Albanais par les Turcs et, sur le littoral, par les Anglais. Son attention se porte à la fois sur les troupes de terre, sur la marine et sur toutes les ressources naturelles et industrielles du pays comme le commerce du coton, les salines ou les mines de mercure. Il signe donc de nombreux arrêtés concernant les réformes (administration, douanes, justice, enseignement, travaux publics et mesures concernant le blocus continental), se montre assez libéral et bénéficie de la sympathie de la population de toutes les provinces. Par contre, l’administration militaire est plus sévère (conscription, surveillance du littoral), car la flotte anglaise ne cesse de louvoyer dans l’Adriatique et assiège les îles. Le 9 janvier 1813, il est nommé commandant en chef du corps d’observation d’Italie où il doit constituer une armée. En février, il est toujours à Trieste, où son successeur, Junot, duc d’Abrantès, est alors nommé.
Le 13 mars 1813, Bertrand quitte l’Illyrie et se rend à Vérone ; en avril, il est présent à Augsbourg, Mayence et Cobourg ; en mai, à la bataille de Lützen et à celle de Bautzen. Puis, les hostilités reprenant en août, il commande le IVème corps d’armée lors de la bataille de Leipzig, du 16 au 19 octobre 1813. Le 18 novembre, il est nommé grand-maréchal du palais à la place de Duroc, décédé le 22 mai 1813, durant la campagne d’Allemagne. Mais, en décembre 1813, la France est envahie par les armées alliées. Bertrand quitte Paris avec Napoléon le 25 janvier 1814 et participe aux victoires de Champaubert, Montmirail, Château-Thierry, avant la capitulation de Paris fin mars. Après le traité de Fontainebleau du 11 avril 1814 et l’abdication de l’Empereur, il décide d’accompagner celui-ci à l’île d’Elbe. Il part avec Napoléon pour Fréjus d’où ils embarquent sur la frégate anglaise pour débarquer le 4 mai 1814 à Portoferraio. The Undaunted
Là, l’Empereur constitue une petite cour et un gouvernement : Bertrand est ministre de l’Intérieur, le général Drouot gouverneur et ministre de la Guerre, le trésorier Peyrusse ministre des Finances, et Cambronne commande l’armée dès son arrivée avec la Garde. Bertrand est rejoint par sa famille sur l’île, mais, dès février 1815, il est chargé d’organiser la fuite de l’île d’Elbe. Le départ de Portoferraio a lieu le 26 février 1815. Après le débarquement à Golfe Juan, les fameuses proclamations aux soldats et au peuple sont signées par Bertrand. Celui-ci accompagne l’Empereur dans sa marche fulgurante jusqu’à Grenoble et Lyon où Napoléon publie les premiers décrets des Cent-Jours signés par Bertrand. Pendant toute cette période, Bertrand ne quitte pas Napoléon jusqu’à la défaite de Waterloo, le 18 juin 1815. Le gouvernement de Fouché se met en place trois jours plus tard et, le 22 juin, Napoléon abdique en faveur du roi de Rome.
Dès lors, il doit s’exiler en Amérique où Bertrand, toujours aussi fidèle, décide de l’accompagner avec Savary, Gourgaud, Las Cases, Montholon et le général Becker, accompagnateur délégué par le gouvernement provisoire. De l’île d’Aix, l’embarquement se fait à bord du le 15 juillet 1815. Le 31 juillet, Napoléon est informé de sa déportation à Sainte-Hélène. Les passagers arrivent le 15 octobre 1815 devant l’île. Bertrand débarque le 17 octobre et visite Jamestown. Napoléon réside provisoirement aux Briars. Le 10 décembre, tandis que Napoléon s’installe à Longwood, Bertrand va habiter à Hutsgate. Bellerophon
Le 15 avril 1816, le nouveau gouverneur de l’île, sir Hudson Lowe, est reçu par Napoléon. Les exilés doivent signer une déclaration par laquelle ils certifient être restés de plein gré à Sainte-Hélène et s’engagent à ne pas quitter l’île sans sa permission. Les relations entre Napoléon et le gouverneur se détériorent très vite et, à partir d’août 1816, un véritable duel épistolaire et verbal entre le geôlier et son prisonnier se fait jour par l’intermédiaire de Bertrand ou de Montholon. Le 20 octobre, la famille Bertrand vient habiter à Longwood une nouvelle maison, à 150 mètres de la résidence de Napoléon ; le 17 janvier 1817, naît Arthur Bertrand, tandis que l’Empereur présente les premiers symptômes de sa maladie.
C’est sur l’île, que l’Empereur dicte ses et au général Bertrand. Parallèlement, Bertrand écrit ses , une relation scrupuleuse, au jour le jour des moindres mots, faits et gestes de son Empereur du 1er avril 1816 à mai 1821. Lettres du CapLes campagnes d’Égypte et de SyrieCahiers de Sainte-Hélène
Le 30 décembre 1816, Las Cases a quitté l’île ; le 14 mars 1818, Gourgaud part à son tour ; Bertrand perd ainsi son meilleur compagnon. Il apprend, en outre, qu’il a été condamné à mort par contumace en 1816, par le deuxième conseil de la guerre de la 1ère division militaire, en application de l’ordonnance de Louis XVIII du 24 juillet 1815 pour avoir « porté les armes contre sa patrie et son légitime souverain ».
La rupture définitive entre Bertrand et Hudson Lowe est marquée par la dernière lettre de Bertrand au gouverneur datée du 24 juillet 1818. En août 1819, Napoléon rédige son testament qu’il confie à Bertrand et qui sera annulé par la suite. Le 19 septembre 1819, arrivent le docteur Antommarchi ainsi que les abbés Bonavita et Vignali, envoyés par le cardinal Fesch, à la demande de Bertrand.
Au cours de l’année 1820, Bertrand apprend la mort de son père (le 4 octobre) ; l’Empereur est au plus mal. Du 13 au 16 avril 1821, Napoléon rédige de nouveau son testament et du 16 au 29 avril, les huit codicilles. Bertrand, Montholon et Marchand sont les exécuteurs testamentaires. Le 5 mai , le général Bertrand assiste aux derniers moments de Napoléon.
Ses obsèques ont lieu le 9. Bertrand se réconcilie avec Hudson Lowe, selon les dernières volontés de Napoléon, et tous les exilés quittent Sainte-Hélène le 27 mai. Arrivé en Angleterre le 2 août, Bertrand apprend le 24 octobre qu’il est amnistié par ordonnance royale de Louis-Philippe, ce qui lui permet de . Il arrive à Châteauroux le 22 mars 1822, où son retour fait l’objet de manifestations de sympathie de la part de la population. Il séjourne tantôt à Paris, tantôt dans l’Indre, au château de Laleuf, propriété familiale. Le 6 juillet 1823, naît son dernier fils, Alphonse. revenir en France
En 1825, Bertrand est admis à la retraite mais, en 1830, la Révolution de juillet marque son retour à la vie publique : le 21 novembre, il est nommé à la tête de la 4e légion de la garde nationale ; le 26 novembre, Louis-Philippe le nomme commandant de l’École polytechnique et le 5 juillet 1831, il est élu député de l’Indre, fonction dans laquelle il fait valoir ses idées libérales : établissement des libertés publiques, économie des deniers de l’Etat, liberté de la presse. Après de nombreuses publications et quatre années de vie politique, il n’est pas réélu le 21 juin 1834 et renonce finalement à celle-ci.
Le 6 mars 1836, Mme Bertrand décède ; le 16 octobre, Bertrand part pour la Martinique, dans l’intention de s’occuper des propriétés de sa femme. Il quitte Cherbourg fin décembre avec son fils Arthur et arrive à la Martinique en février 1837, où il séjourne dans la propriété des Salines, s’occupant de ses moulins à sucre et de la plantation de coton.
De retour un an et demi plus tard, il remet, le 6 juin 1840, solennellement à Louis-Philippe, les armes de Napoléon ; le 12 juin, le nécessaire de vermeil de Napoléon est donné à la Ville de Paris. Enfin, selon la volonté de Louis-Philippe de rapatrier les « restes mortels de feu l’Empereur Napoléon de Sainte-Hélène en France », l’expédition de part le 7 juillet 1840, dirigée par le prince de Joinville. Outre Bertrand et son fils Arthur, y participent quelques compagnons d’exil tels que Gourgaud, le fils de Las Cases et Marchand. L’expédition rentre le 30 novembre 1840 à Cherbourg et la cérémonie solennelle a lieu le 15 décembre aux Invalides. C’est Bertrand qui est chargé par Louis-Philippe de placer l’épée d’Austerlitz sur le cercueil de l’Empereur. retour des cendres
En 1842, Bertrand retourne à la Martinique. Toujours épris de libéralisme, il accomplit une tournée d’information aux Antilles concernant l’émancipation des noirs et la suppression de l’esclavage qui le préoccupent particulièrement. Elle le conduit à la Dominique, la Guadeloupe, Sainte-Croix, Porto Rico, la Jamaïque et la Havane.
Après un bref séjour aux Etats-Unis en 1843, il rentre en France et meurt quelques mois plus tard à Châteauroux, le 31 janvier 1844. Ses obsèques ont lieu le 1er février 1844. Un an plus tard, une loi est votée qui décide que les restes mortels des deux grands maréchaux du Palais (Duroc, duc de Frioul et le général, comte Bertrand) seront transférés aux Invalides. La cérémonie a lieu le 5 mai 1847.

Aihe
Historia, Sotahistoria
Aikakausi
1400-1900
Kirjojen lukumäärä
1
Leveys
24 cm
Kirjailija/ Kuvittaja
Henri Gatien Bertrand (1773-1844), comte et général, grand maréchal du Palais
Leveys
20 cm
Otsikko
Très belle lettre intime à sa femme du plus fidèle compagnon de Napoléon
Kunto
Hyvä
Vuosi
1815
Kieli
Englanti
Alkuperäinen kieli
Kyllä
Lisäosat
Kirjailijan signeeraama
Alkuperämaa
Ranska
Kuuluisan henkilön nimikirjoituksella varustettu
Kyllä
Tietojen allekirjoitus
Käsin signeerattu
Aitoustodistus on mukana
Ei