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Constantin Emile Meunier (1831-1905) - Le Débardeur
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Constantin Emile Meunier (1831-1905) - Le Débardeur

Bronze, fonte posthume, représentant " Le Débardeur du port d'Anvers ", d'après Constantin Emile MEUNIER (1831-1905) Constantin MEUNIER Constantin Meunier, né à Etterbeek (Belgique) le 12 avril 1831 et mort à Ixelles (Belgique) le 4 avril 1905, est un peintre et sculpteur réaliste belge, réputé pour sa vision du monde ouvrier. Il est le père du peintre et graveur Charles Meunier (1864–1894), le frère du graveur et dessinateur Jean-Baptiste Meunier (1821-1900), ainsi que l'oncle de l'affichiste Henri Meunier (1873–1922). Il est le beau-frère d'Auguste Danse, graveur. Biographie Famille Constantin Émile Meunier, né à Etterbeek le 12 avril 1831, est le second fils et le cinquième des six enfants de Simon Louis Meunier (1789-1835), percepteur des contributions et de Marie Catherine - dite Charlotte - Tilmont (1789-1868). Tandis que Constantin n'a que quatre ans, son père se donne la mort. Sa veuve, sans ressources, s'installe avec les siens au Petit Sablon, où dans un immeuble qu'elle possède, elle ouvre un magasin de modes et loue des chambres à des artistes, dont le peintre Théodore Fourmois et surtout le graveur italien Luigi Calamatta qui conseille artistiquement Constantin, attiré par de dessin1. En 1862, Constantin Meunier épouse Léocadie Gorneaux, pianiste originaire de Perpignan (1832-1906). Le couple a cinq enfants, dont l'aîné Paul, né en 1863, meurt peu après sa naissance. Ensuite, naissent Charles (1864-1894), artiste peintre, Charlotte (1866-1942), Georges (1868-1894) et Jeanne (1871-1929). Formation Après son entrée à l'athénée, il s'avère que Constantin Meunier préfère les arts aux études générales. Il suit de bonne heure des cours de dessin dispensés par son frère Jean-Baptiste Meunier, de dix ans son aîné. En septembre 1845, à l'instar de son frère Jean-Baptiste qui y avait suivi des cours de gravure, il commence ses études à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, où, à partir de 1848, il suit les cours du sculpteur néo-classique Louis Jehotte2. Il expose pour la première fois au Salon de Bruxelles de 1851 une esquisse en plâtre intitulée La Guirlande3. Il fréquente également, dès 1852, l'atelier privé de Charles-Auguste Fraikin. En dernière année d'études, il découvre la peinture et devient l'élève de François-Joseph Navez2. En outre, il visite souvent l'atelier libre de Saint-Luc, où il rencontre un certain nombre de jeunes artistes rejetant l'éducation académique très développée et son enrégimentement et recherchant une voie artistique indépendante, comme Charles de Groux, pionnier de la peinture réaliste, avec qui Constant Meunier devient ami4. En 1854, après neuf années passées à l'Académie, Constant Meunier quitte l'institution et poursuit son parcours en s'investissant, sur les conseils de Charles de Groux, dans la peinture5. Carrière Entre peinture religieuse, scènes de genre et portraits Au Salon de Bruxelles de 1857, Constantin Meunier expose Les Sœurs de charité6. En 1859, lors d'un séjour dans un monastère trappiste de Westmalle, il bénéficie de commandes d'œuvres qui lui permettent de gagner sa vie4. Il est donc d’abord peintre de scènes historiques et religieuses, telles que Salle de l'hôpital Saint-Roch (1857), ou Funérailles d'un Trappiste qu'il expose au Salon de Bruxelles de 1860, et où ses figures de moines sont jugées d'un bon caractère, peintes avec sentiment, mais d'un ton un peu lourd7. Au Salon de Bruxelles de 1863, en collaboration avec Alfred Verwée, il présente des Trappistes laboureurs8. En 1868, Constantin Meunier rejoint, dès sa fondation, la Société libre des beaux-arts créée par des artistes en réaction à l'académisme et favorable l'avancée réaliste dans la peinture4. En 1869, il devient membre de la Société internationale des aquafortistes fondée à Bruxelles par Félicien Rops. Après la mort de Charles de Groux, advenue en 1870, Constantin Meunier se consacre de nouveau à la peinture d'histoire, aux portraits et même à quelques scènes de genre9. Peinture et sculpture du monde industriel La Coulée à Ougrée (vers 1885-1890), Liège, musée des Beaux-Arts. Constantin Meunier est profondément marqué par deux visites au sein de régions industrielles belges. En 1878, à Herstal dans le bassin houiller liégeois, puis en 1880, en compagnie de son ami l’écrivain Camille Lemonnier, dans le Borinage, bassin minier en province de Hainaut. Constantin Meunier exprime son ressenti : « Puis le hasard me mène dans le pays noir, le pays industriel. Je suis frappé par cette beauté tragique et farouche. Je sens en moi comme une révélation d’une œuvre de vie à créer. Une immense pitié me prend10. » . En cette époque où la Belgique est profondément transformée par l'industrialisation sidérurgique et par l’essor des organisations syndicales, politiques et coopératives ouvrières, Constantin Meunier s’attache à représenter le monde du travail. Camille Lemonnier lui demande, ainsi qu'à d'autres artistes, comme Xavier Mellery ou Fernand Khnopff, d'illustrer un ouvrage intitulé La Belgique édité en 1888, où Constantin Meunier publie dix dessins. représentant les régions qu'il connaît : Plate-forme d'un charbonnage, Coin de village borain, Un atelier de femmes à la verrerie du Val-Saint-Lambert, La coulée d'acier aux établissements Cockerill à Seraing, ou encore L'intérieur de l'église Notre-Dame de Pamele11. Constantin Meunier devient l'un des maîtres d’un art réaliste et social. Il contribue à donner un visage à l’ouvrier et participe à la description des nouvelles réalités engendrées par l'essor industriel. Il s'en fait l’interprète au travers de sa peinture sombre et dramatique, puis — à partir du milieu des années 1880 — de ses bronzes aux traits anguleux. C'est au retour d'un séjour de six mois en Espagne, d'octobre 1882 à avril 1883 en compagnie de son fils Charles, Théo van Rysselberghe et Darío de Regoyos12, que la sculpture occupe une place de plus en plus grande dans son œuvre. Envoyé à Séville par le gouvernement belge pour y réaliser une copie d'une Descente de croix de Pedro de Campaña (1503–1580), il en ramène aussi quelques toiles plus personnelles dont La Fabrique de tabacs à Séville (musées royaux des Beaux-Arts de Belgique). Mais paradoxalement, l'Andalousie brûlée de soleil semble l'avoir plus que tout confirmé dans son profond désir de consacrer son art au travail ouvrier et à son emprise sur la matière — ce que la sculpture exprime parfaitement. Reconnaissance Une lettre de Vincent van Gogh à son frère Théo écrite en 1889 à Saint-Rémy-de-Provence parle de lui d'une manière extrêmement flatteuse : « Cher Théo, Dans toutes ses œuvres, Meunier est de loin supérieur à moi. À Bruxelles, j'ai vu ses peintures à une exposition. En fait, il est le seul de tous les artistes belges à m'avoir fortement touché. Il a peint les métallos du Borinage et leur cortège en route pour la mine ou les usines. Ses œuvres se distinguent nettement, tant par la couleur que par le traitement. Il a peint toutes ces choses que j'ai toujours rêvé de pouvoir réaliser… »13. Pour Constantin Meunier, 1894 est une année éprouvante : il perd successivement ses deux fils. Au début de l'année, Georges, aspirant de marine à bord d'un steamer anglais meurt de la fièvre jaune en rade de Rio de Janeiro à l'âge de 25 ans. Le 20 mars, Charles, peintre et aquafortiste, meurt à Louvain des suites d'une phtisie pulmonaire, s'étant volontairement mis à l'eau pour sauver les dessins de son père pris dans une inondationN 1. En 1899, il est élu membre de la Classe des beaux-arts de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Il est également membre correspondant de l'Institut de France et des Académie de Berlin, de Dresde, de Munich, de Suède et de Norvège14. Durant les dernières années de sa vie, il exécute les sculptures destinées au Monument au Travail. Projet qui ne sera érigé à Laeken qu'après sa mort. Auguste Rodin dit de lui : « Constantin Meunier est un homme admirable. Il a la grandeur de Millet. C'est un des plus grands artistes du siècle15. » Meunier est d'ailleurs membre de l'International Society of Sculptors, Painters and Gravers que dirige Rodin16. Un fonds de ses œuvres est conservé à Ixelles au musée Constantin-Meunier aménagé dans l’atelier de l’artiste. Ses bronzes ornent des places et les parcs de Belgique et d'Europe. Franc-maçon, il est membre de la loge Les Amis philanthropes du Grand Orient de Belgique. Constantin Meunier meurt chez lui, rue de l'Abbaye no 59 à Ixelles le 4 avril 1905, à l'âge de 74 ans. Trois jours plus tard, après une cérémonie religieuse à l'église Sainte-Croix d'Ixelles, il est inhumé solennellement au cimetière d'Ixelles en présence de nombreuses personnalités issues des sphères artistiques L'oeuvre est signée à l'arrière prés du pied du débardeur présente quelques taches, voir photos Dimensions: hauteur totale 47 cm largeur 20 cm. x 20 cm Résultats d'adjudication de Constantin Emile MEUNIER en Sculpture-Volume : debardeur Débardeur Bronze 48 cm Estimation: 500 € - 700 € Prix au marteau: 1 100 € 14/05/2023 Monsantic + d'infos (lot n° 110) debardeur Débardeur Bronze 49,5 cm Estimation: 2 720 € - 3 627 € Prix au marteau: 1 861 € 15/10/1998 Christie's + d'infos (lot n° 156) debardeur Débardeur. Bronze 48 cm Estimation: 700 € - 900 € Prix au marteau: 1 100 € 22/01/2013 Horta + d'infos (lot n° 456) debardeur Débardeur. Bronze 49 cm Estimation: 800 € - 1 000 € Prix au marteau: 800 € 07/12/2010 Horta + d'infos (lot n° 498)

N.º 90255791

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Constantin Emile Meunier (1831-1905) - Le Débardeur

Bronze, fonte posthume, représentant " Le Débardeur du port d'Anvers ", d'après

Constantin Emile MEUNIER (1831-1905)
Constantin MEUNIER

Constantin Meunier, né à Etterbeek (Belgique) le 12 avril 1831 et mort à Ixelles (Belgique) le 4 avril 1905, est un peintre et sculpteur réaliste belge, réputé pour sa vision du monde ouvrier.

Il est le père du peintre et graveur Charles Meunier (1864–1894), le frère du graveur et dessinateur Jean-Baptiste Meunier (1821-1900), ainsi que l'oncle de l'affichiste Henri Meunier (1873–1922). Il est le beau-frère d'Auguste Danse, graveur.

Biographie
Famille
Constantin Émile Meunier, né à Etterbeek le 12 avril 1831, est le second fils et le cinquième des six enfants de Simon Louis Meunier (1789-1835), percepteur des contributions et de Marie Catherine - dite Charlotte - Tilmont (1789-1868). Tandis que Constantin n'a que quatre ans, son père se donne la mort. Sa veuve, sans ressources, s'installe avec les siens au Petit Sablon, où dans un immeuble qu'elle possède, elle ouvre un magasin de modes et loue des chambres à des artistes, dont le peintre Théodore Fourmois et surtout le graveur italien Luigi Calamatta qui conseille artistiquement Constantin, attiré par de dessin1.

En 1862, Constantin Meunier épouse Léocadie Gorneaux, pianiste originaire de Perpignan (1832-1906). Le couple a cinq enfants, dont l'aîné Paul, né en 1863, meurt peu après sa naissance. Ensuite, naissent Charles (1864-1894), artiste peintre, Charlotte (1866-1942), Georges (1868-1894) et Jeanne (1871-1929).

Formation
Après son entrée à l'athénée, il s'avère que Constantin Meunier préfère les arts aux études générales. Il suit de bonne heure des cours de dessin dispensés par son frère Jean-Baptiste Meunier, de dix ans son aîné. En septembre 1845, à l'instar de son frère Jean-Baptiste qui y avait suivi des cours de gravure, il commence ses études à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, où, à partir de 1848, il suit les cours du sculpteur néo-classique Louis Jehotte2. Il expose pour la première fois au Salon de Bruxelles de 1851 une esquisse en plâtre intitulée La Guirlande3. Il fréquente également, dès 1852, l'atelier privé de Charles-Auguste Fraikin.

En dernière année d'études, il découvre la peinture et devient l'élève de François-Joseph Navez2. En outre, il visite souvent l'atelier libre de Saint-Luc, où il rencontre un certain nombre de jeunes artistes rejetant l'éducation académique très développée et son enrégimentement et recherchant une voie artistique indépendante, comme Charles de Groux, pionnier de la peinture réaliste, avec qui Constant Meunier devient ami4. En 1854, après neuf années passées à l'Académie, Constant Meunier quitte l'institution et poursuit son parcours en s'investissant, sur les conseils de Charles de Groux, dans la peinture5.

Carrière
Entre peinture religieuse, scènes de genre et portraits
Au Salon de Bruxelles de 1857, Constantin Meunier expose Les Sœurs de charité6. En 1859, lors d'un séjour dans un monastère trappiste de Westmalle, il bénéficie de commandes d'œuvres qui lui permettent de gagner sa vie4. Il est donc d’abord peintre de scènes historiques et religieuses, telles que Salle de l'hôpital Saint-Roch (1857), ou Funérailles d'un Trappiste qu'il expose au Salon de Bruxelles de 1860, et où ses figures de moines sont jugées d'un bon caractère, peintes avec sentiment, mais d'un ton un peu lourd7. Au Salon de Bruxelles de 1863, en collaboration avec Alfred Verwée, il présente des Trappistes laboureurs8.

En 1868, Constantin Meunier rejoint, dès sa fondation, la Société libre des beaux-arts créée par des artistes en réaction à l'académisme et favorable l'avancée réaliste dans la peinture4. En 1869, il devient membre de la Société internationale des aquafortistes fondée à Bruxelles par Félicien Rops. Après la mort de Charles de Groux, advenue en 1870, Constantin Meunier se consacre de nouveau à la peinture d'histoire, aux portraits et même à quelques scènes de genre9.

Peinture et sculpture du monde industriel

La Coulée à Ougrée (vers 1885-1890), Liège, musée des Beaux-Arts.
Constantin Meunier est profondément marqué par deux visites au sein de régions industrielles belges. En 1878, à Herstal dans le bassin houiller liégeois, puis en 1880, en compagnie de son ami l’écrivain Camille Lemonnier, dans le Borinage, bassin minier en province de Hainaut.

Constantin Meunier exprime son ressenti :

« Puis le hasard me mène dans le pays noir, le pays industriel. Je suis frappé par cette beauté tragique et farouche. Je sens en moi comme une révélation d’une œuvre de vie à créer. Une immense pitié me prend10. »

.

En cette époque où la Belgique est profondément transformée par l'industrialisation sidérurgique et par l’essor des organisations syndicales, politiques et coopératives ouvrières, Constantin Meunier s’attache à représenter le monde du travail. Camille Lemonnier lui demande, ainsi qu'à d'autres artistes, comme Xavier Mellery ou Fernand Khnopff, d'illustrer un ouvrage intitulé La Belgique édité en 1888, où Constantin Meunier publie dix dessins. représentant les régions qu'il connaît : Plate-forme d'un charbonnage, Coin de village borain, Un atelier de femmes à la verrerie du Val-Saint-Lambert, La coulée d'acier aux établissements Cockerill à Seraing, ou encore L'intérieur de l'église Notre-Dame de Pamele11.

Constantin Meunier devient l'un des maîtres d’un art réaliste et social. Il contribue à donner un visage à l’ouvrier et participe à la description des nouvelles réalités engendrées par l'essor industriel. Il s'en fait l’interprète au travers de sa peinture sombre et dramatique, puis — à partir du milieu des années 1880 — de ses bronzes aux traits anguleux.

C'est au retour d'un séjour de six mois en Espagne, d'octobre 1882 à avril 1883 en compagnie de son fils Charles, Théo van Rysselberghe et Darío de Regoyos12, que la sculpture occupe une place de plus en plus grande dans son œuvre. Envoyé à Séville par le gouvernement belge pour y réaliser une copie d'une Descente de croix de Pedro de Campaña (1503–1580), il en ramène aussi quelques toiles plus personnelles dont La Fabrique de tabacs à Séville (musées royaux des Beaux-Arts de Belgique). Mais paradoxalement, l'Andalousie brûlée de soleil semble l'avoir plus que tout confirmé dans son profond désir de consacrer son art au travail ouvrier et à son emprise sur la matière — ce que la sculpture exprime parfaitement.

Reconnaissance
Une lettre de Vincent van Gogh à son frère Théo écrite en 1889 à Saint-Rémy-de-Provence parle de lui d'une manière extrêmement flatteuse : « Cher Théo, Dans toutes ses œuvres, Meunier est de loin supérieur à moi. À Bruxelles, j'ai vu ses peintures à une exposition. En fait, il est le seul de tous les artistes belges à m'avoir fortement touché. Il a peint les métallos du Borinage et leur cortège en route pour la mine ou les usines. Ses œuvres se distinguent nettement, tant par la couleur que par le traitement. Il a peint toutes ces choses que j'ai toujours rêvé de pouvoir réaliser… »13.

Pour Constantin Meunier, 1894 est une année éprouvante : il perd successivement ses deux fils. Au début de l'année, Georges, aspirant de marine à bord d'un steamer anglais meurt de la fièvre jaune en rade de Rio de Janeiro à l'âge de 25 ans. Le 20 mars, Charles, peintre et aquafortiste, meurt à Louvain des suites d'une phtisie pulmonaire, s'étant volontairement mis à l'eau pour sauver les dessins de son père pris dans une inondationN 1.

En 1899, il est élu membre de la Classe des beaux-arts de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Il est également membre correspondant de l'Institut de France et des Académie de Berlin, de Dresde, de Munich, de Suède et de Norvège14.

Durant les dernières années de sa vie, il exécute les sculptures destinées au Monument au Travail. Projet qui ne sera érigé à Laeken qu'après sa mort.

Auguste Rodin dit de lui : « Constantin Meunier est un homme admirable. Il a la grandeur de Millet. C'est un des plus grands artistes du siècle15. » Meunier est d'ailleurs membre de l'International Society of Sculptors, Painters and Gravers que dirige Rodin16.

Un fonds de ses œuvres est conservé à Ixelles au musée Constantin-Meunier aménagé dans l’atelier de l’artiste. Ses bronzes ornent des places et les parcs de Belgique et d'Europe.

Franc-maçon, il est membre de la loge Les Amis philanthropes du Grand Orient de Belgique.

Constantin Meunier meurt chez lui, rue de l'Abbaye no 59 à Ixelles le 4 avril 1905, à l'âge de 74 ans. Trois jours plus tard, après une cérémonie religieuse à l'église Sainte-Croix d'Ixelles, il est inhumé solennellement au cimetière d'Ixelles en présence de nombreuses personnalités issues des sphères artistiques

L'oeuvre est signée à l'arrière prés du pied du débardeur
présente quelques taches, voir photos
Dimensions: hauteur totale 47 cm largeur 20 cm. x 20 cm

Résultats d'adjudication de Constantin Emile MEUNIER en Sculpture-Volume :

debardeur
Débardeur
Bronze
48 cm
Estimation: 500 € - 700 €
Prix au marteau: 1 100 €
14/05/2023
Monsantic
+ d'infos (lot n° 110)
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Bronze
49,5 cm
Estimation: 2 720 € - 3 627 €
Prix au marteau: 1 861 €
15/10/1998
Christie's
+ d'infos (lot n° 156)
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Débardeur.
Bronze
48 cm
Estimation: 700 € - 900 €
Prix au marteau: 1 100 €
22/01/2013
Horta
+ d'infos (lot n° 456)
debardeur
Débardeur.
Bronze
49 cm
Estimation: 800 € - 1 000 €
Prix au marteau: 800 €
07/12/2010
Horta
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