Gilles Bourdin; [François 1er] - Paraphrase (.) sur l'ordonnance de l'an mil cinq cens trente neuf. Traduicte (.) par A. Fontanon - 1600

Troisième édition de cet important commentaire sur l'ordonnance de 1539.

L'érudit humaniste et jurisconsulte Gilles Bourdin (1517-1570) fut l'un des premiers commentateurs de l'ordonnance de Villers-Cotterets de 1539 dicté par le roi François 1er. Ce texte législatif de grande importance imposa pour la première fois le français comme langue nationale de la France et ses articles 110 111 jamais abrogés font du texte de cette ordonnance le plus ancien encore en vigueur en France.
Les commentaires de Bourdin sur les constitutions royales de 1539 sont considérés comme son meilleur ouvrage.

Cette édition fut traduite par le jurisconsulte Antoine Fontanon (15..-1590) natif d'Auvergne avocat au Parlement de Paris. Elle est augmentée d'un commentaire de l'avocat et poète poitevin Jean Boiceau de la Borderie (1513-1591) natif de Benest sur l'article 54 de l'ordonnance de Moulins à propos de la preuve testimoniale pour la première fois en latin en 1582 et traduit par l'avocat au Parlement de Paris natif d'Angers Gabriel Michel de La Rochemaillet (1562-1642).

Reliure d'époque, basane havane; dos à nerfs orné, titre sur pièce de maroquin rouge, fleurons et caissons dorés. Roulettes sur les coupes. Tranches rouges.

Etat : reliure bien conservée, légers frottements et coins inf. percés. Intérieur frais, papier jauni, sans rousseurs. Papier percé dans la marge ext. des 5 feuillets suivants le titre, sans gravité (2 lettres très légèrement rognées sinon le texte n'est pas impacté.). Bon exemplaire.

Gilles Bourdin

Paraphrase de M. Gilles Bourdin procureur général en la cour de Parlement de Paris, sur l'ordonnance de l'an mil cinq cens trente neuf. Traduicte en françois par A. Fontanon, & illustré par le traducteur de nouvelles additions sur chacun article. En cette troisiesme & dernière édition est adjoint le commentaire sur l'article 54 des estats tenus à Moulins, contenant que la preuve par tesmoins ne sera plus receue en chose qui excède cent livres, par Jean Boisseau, Sieur de la Borderie jurisconsulte poictevin. Traduict par Gabriel Michel Angevin, advocat en Parlement

Paris, Jean Houzé, 1600

in-12 (16 x 10 cm) ; (15)f. 399pp. (11)f. 239pp. (4)f.

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