Pierre-Théodore Verhaegen (1796-1862) , avocat et homme d'État belge - 2 Lettres autograph signé du Presidant de la Chambre et fondateur de l'Université libre de Bruxelles - 1850
No. 88064895
Caroline Jaubert (1803-1882) Correspondant et amie de Heinrich Heine et Edmond d'Alton-Shée de - 2 documents notariés autograph signé importants de la famille - 1837
No. 88064895
Caroline Jaubert (1803-1882) Correspondant et amie de Heinrich Heine et Edmond d'Alton-Shée de - 2 documents notariés autograph signé importants de la famille - 1837
Caroline Jaubert (1803-1882) Correspondant et amie de Heinrich Heine et Edmond d'Alton-Shée de Ligniere (1810-1874)homme politique français du XIXe siècle
- 2 documents notariés autograph signé importants de la famille - daté 22. et 25. Juin 1837
concerne des conflits familiaux liés à la succession du Comte Henri Shée de Lignières, le grand-pére qui etait homme politique français sous la Révolution, le premier Empire et la Restauration.
L'autre document signé par Louis-Charles-Maximilien Jaubert, conseiller des requêtes à la Cour de Cassation, mari de Caroline Jaubert.
Edmond, comte d'Alton-Shée de Lignières (1er juin 1810 à Paris - 22 mai 1874 à Paris 8e), est un homme politique français du XIXe siècle, membre de la Chambre des pairs.
Caroline Jaubert, née Caroline d'Alton le 6 juin 1803 à Coblence et morte le 13 décembre 1882 à Paris 9e, est la maîtresse et « marraine » d'Alfred de Musset, ainsi que la correspondante de Berryer et Heinrich Heine. Femme de salon, elle est notamment l'autrice de Souvenirs.
Caroline Jaubert est la fille de Jacques-Wulfran, comte d’Alton et de Françoise Shée, la sœur d'Edmond d'Alton-Shée de Lignières, la nièce du général Alexandre d'Alton et la cousine germaine d'Aimée d'Alton, épouse de Paul de Musset.
Elle est âgée de 12 ans quand meurt son père, épouse le jour de ses quinze ans Louis-Charles-Maximilien Jaubert, conseiller des requêtes à la Cour de Cassation, de vingt ans son aîné, frère de l'orientaliste Pierre Amédée Jaubert, de cette union Adeline Jaubert, (1820-1892), qui épouse Jules Lelièvre, marquis de La Grange.
Caroline Jaubert rencontre Alfred de Musset en 1835 (la première lettre d'Alfred de Musset est datée 11 août 1835), les rencontres se font à Augerville, dans le Loiret, chez l'avocat Berryer, on y voit Delacroix, Chateaubriand, le prince de Belgiojoso, Just Géraldy, Artaud de Montor, Chenavard, Frazer, Étienne Béquet et du côté des femmes Mme Rupert, la comtesse Kalergis, la princesse de Lichtenstein, la comtesse de Vergennes, etc.
C'est également en 1835 qu'elle rencontra Heinrich Heine. Après un scepticisme initial, elle est devenue pour lui une partenaire de conversation et de correspondance appréciée au cours des deux décennies suivantes. Dès le début, Heine a été fascinée par son pied apparemment tout petit. Pour sa dernière visite avant de se retirer dans la crypte de Maratzen au printemps 1848, il se fit porter dans l'escalier de son appartement sur le dos d'une servante. À l'été 1848, elle fit intervenir son frère Edmond dans les cercles gouvernementaux français pour rétablir la pension d'État de Heine, qui avait été supprimée après la Révolution de Février 1848, mais sans succès. Grâce à son intervention, son mari Maxime devient l'exécuteur testamentaire de Heine.
Un soir, ayant été désignée pour donner un sobriquet à Alfred de Musset, elle l'appela « le prince Phosphore de cœur-volant », et lui permit de se dire son filleul et de la nommer sa marraine. Pendant bien des années, Alfred de Musset se fit un devoir de rendre compte à sa marraine de toutes ses impressions. C'est Caroline Jaubert qui a posé le personnage de Mme de Léry, dans le Caprice (1837).
Elle meurt à l'âge de 79 ans le 13 décembre 1882 en son domicile, 49 rue de la Bruyère, et est inhumée au cimetière de Montmartre (30e division) avec sa fille Adeline, décédée le 30 octobre 1892 à Paris 9e.
#B721
Age and Origin is guarenteed
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