Masques de l'Himalaya (2007) Le monde himalayen est le berceau de multiples traditions mystiques et religieuses manifestées sous des formes très variées. Le masque y a gardé toute son importance. Omniprésent dans les danses 'cham que les moines du bouddhisme tibétain exécutent dans le strict respect des règles, indispensable à la mise en scène théâtrale des grands mythes hindous dans le Sud du Népal, parure incontournable des danses Newar de la vallée de Kathmandou, le masque est destiné à frapper l'imagination des spectateurs et à édifier les fidèles, en leur donnant à voir la manifestation concrète des dieux et démons de leur environnement invisible. Une autre approche peut également être envisagée en allant à la découverte des masques dits primitifs ou tribaux. Issus de grandes collections occidentales, les masques présentés dans cet ouvrage offrent un large panorama de la production très diverse des artistes himalayens. Mascarades en Himalaya les vertus du rire (2014) Squelettes joyeux et cadavres levés, vieux grivois et vieilles femmes enceintes, bouffons à la virilité exacerbée et ascètes ridicules, rites d’exorcisme et comiques de théâtre, cet ouvrage écrit à quatre mains accorde à ces performances masquées ou grimées l’attention qu’elles méritent. Peut-on en effet comprendre les fêtes et les rituels de l’Himalaya en occultant les mascarades, les charivaris et les scènes grotesques qui, si souvent, les accompagnent et leur donnent sens ? Le rire n’a jamais fait l’objet d’aucune étude approfondie dans cette région du monde. En l’écartant, c’est tout un pan important des traditions de la vie en Himalaya qui a été négligé. Des hautes vallées du Ladakh situées aux confins du Tibet jusqu’aux plaines reculées de l’Assam, des villages méconnus de l’Arunachal Pradesh aux bazars du Népal, les mascarades et leurs masques, trop souvent associés à de simples divertissements, sont des objets-frontières qui révèlent les vertus insoupçonnées de la dérision et de l’obscénité. Eclipse en Himalaya (2004) “ … Je monte les degrés du sentier dont je distingue à peine les pierres éblouies : chaque jour qui passe me rend aveugle, mais là-haut, pour une dernière fois, le temps se cristallise en images infinies qui fondent en moi et m’absorbent… ” ...Jour après jour l’auteur avance sur le sentier ; de village en bivouac, elle pousuit son ascension sans autre but que la lumière qu’elle perd chaque jour un peu plus. Aveugle et éblouie, elle guette la naissance intérieure des images nées de sa rencontre avec les signes qui peuplent l’infini paysage. bel ensemble