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Janusz Kik (1956) - End of the Day - Start of the Evening with Her (Fin de la Journée - Début de la Soirée avec Elle)
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Janusz Kik (1956) - End of the Day - Start of the Evening with Her (Fin de la Journée - Début de la Soirée avec Elle)

"Fin de la Journée - Début de la Soirée avec Elle" - 60 x 73 x 2 cm - Acrylique sur toile ------------------------------- Et voilà… le jour qui expire lentement, comme un souffle tiède sur une nuque frémissante. *Fin de la Journée – Début de la Soirée avec Elle*… rien que le titre sent déjà l’alcôve, la chemise à peine déboutonnée, les regards qui s’alourdissent et les corps qui se rapprochent. Janusz Kik ne peint pas un simple paysage. Il glisse une main sous la lumière, ouvre un espace où le temps fond, où les couleurs soupirent, où la mer et le ciel s'étreignent dans une lente montée du désir. Le soleil n’est plus ce roi éclatant qui règne à midi. Il est devenu amant. Moins sûr de lui, mais plus doux. Il s’étale dans le ciel comme un corps allongé sur des draps froissés, offrant ses dernières flammes à la soirée naissante. Il n’éblouit plus, il embrasse. Il lèche l’horizon avec tendresse, il s’attarde sur les courbes des bateaux comme une langue amoureuse sur une épaule découverte. Il ne veut plus régner, il veut aimer. Et puis il y a cette mer. Ce miroir liquide, cette nappe sensuelle où les couleurs viennent se baigner nues. Elles n’ont plus honte. Elles glissent, elles s’étirent, elles se fondent l’une dans l’autre comme des soupirs entre deux peaux. L’eau ne reflète pas le ciel. Elle le prolonge. Elle le caresse. Elle le transforme en quelque chose d’autre, de plus chaud, de plus souple, de plus intime. On ne sait plus où est le haut, où est le bas. On se perd, comme dans un lit trop grand, quand les jambes s’entrelacent et qu’on oublie à qui appartient cette hanche, ce souffle, cette fièvre. Les mâts dressés sont des lignes tendues comme des nerfs. Ils ne bougent pas, mais ils frémissent. Ils attendent. Ils savent que la nuit arrive, mais pas une nuit noire. Une nuit chaude, pleine de promesses, de murmures, de secrets. Une nuit où l’on ne dort pas, ou alors dans les bras de l’autre. Ces mâts, ce sont des attentes, des désirs pointés vers un ciel qui fond. Ce sont des invitations à grimper, à hisser des draps pour mieux se cacher dessous. Et elle, elle est là. On ne la voit pas, mais on la devine dans chaque couleur. Elle est le bleu doux qui traîne à gauche, encore un peu timide. Elle est le jaune coquin qui s’allume au centre, entre les oranges moites. Elle est le rouge profond, presque bordeaux, qui tremble dans l’eau, comme une envie qu’on ne dit pas tout de suite. Elle est cette impression de chaleur sur ta peau alors que tu es seul devant le tableau. Mais pas si seul que ça. Car elle, elle t’accompagne. Elle vient. Elle ne parle pas fort. Elle dit des choses simples. Qu’elle a pensé à toi. Qu’elle s’est maquillée juste pour ce moment. Qu’elle aime ton odeur de fin de journée, ce mélange de fatigue et de peau. Elle s’approche. Elle s’assied à côté. Elle ne fait rien. Et pourtant tout s’enflamme. Tu sens que cette soirée ne sera pas comme les autres. Pas une conquête. Une reconquête peut-être. Ou une offrande. Ou juste un abandon. Le tableau est silence. Mais un silence plein de musique. Une musique qu’on entend à peine. Comme celle qu’on met en fond quand on ne veut pas distraire les mains qui se cherchent. Ce n’est pas un vacarme de couleurs, c’est une montée. Comme un zeste de vin sur les lèvres. Comme un bouton défait d’un chemisier. Comme le premier mot murmuré à l’oreille quand la lumière baisse. Et puis il y a ce bleu… ce bleu au sommet du ciel. Il reste là, pudique, à distance. Il regarde tout, mais ne juge pas. C’est l’œil du tableau. Le tien peut-être. Celui qui se souvient. Ou celui qui rêve. Il sera encore là demain matin, quand tout aura glissé, quand les voiles auront été repliées, quand les reflets se seront tus. Mais pour l’instant, elle est là. Avec toi. Dans cette fin de jour qui s’étire. Dans ce tableau qui ne veut pas finir. Dans cette chaleur lente, caressante, qui n’est plus la lumière du monde mais celle d’une peau qui attend. Alors regarde encore un peu. Pose la main sur le cadre. Ferme les yeux si tu veux. Elle vient de poser la sienne sur ta cuisse. Tu sens ? Ce n’est pas une peinture. C’est un rendez-vous. Le premier ou le dernier. Mais sûrement pas l’unique. ------------------------------- Janusz Kik est né en 1956 à Chorzow, Pologne. Il travaille de façon créative depuis trente ans en Pologne, en Allemagne et maintenant en France. ll a étudié à l'Académie des Beaux-Arts de Katowice. Ses œuvres se trouvent dans de nombreuses collections privées à travers le monde. Son inspiration vient du monde de la mer.

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Janusz Kik (1956) - End of the Day - Start of the Evening with Her (Fin de la Journée - Début de la Soirée avec Elle)

Janusz Kik (1956) - End of the Day - Start of the Evening with Her (Fin de la Journée - Début de la Soirée avec Elle)

Ende des Tages - Beginn des Abends mit ihr - 60 x 73 x 2 cm - Acryl auf Leinwand
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Und da ist es… der Tag, der langsam vergeht, wie ein warmer Atem auf einem zitternden Nacken. *Ende des Tages – Beginn des Abends mit ihr*… allein der Titel riecht schon nach Nische, nach nicht ganz zugeknöpfter Bluse, nach Blicken, die schwerer werden, und Körpern, die sich näher kommen. Janusz Kik malt nicht einfach eine Landschaft. Er schiebt eine Hand ins Licht, öffnet einen Raum, in dem die Zeit schmilzt, in dem die Farben seufzen, in dem das Meer und der Himmel sich in einem langsamen Anstieg des Verlangens umarmen.

Die Sonne ist nicht mehr der strahlende König, der um die Mittagszeit herrscht. Sie ist zu einer Geliebten geworden. Weniger selbstsicher, aber sanfter. Sie breitet sich am Himmel aus wie ein Körper, der sich auf zerknitterten Laken ausstreckt, und bietet ihre letzten Flammen dem heranbrechenden Abend an. Sie blendet nicht mehr, sie umarmt. Sie leckt zärtlich den Horizont ab, verweilt an den Kurven der Boote wie eine liebesvolle Zunge auf einer entblößten Schulter. Sie will nicht mehr herrschen, sie will lieben.

Und dann gibt es dieses Meer. Dieser flüssige Spiegel, diese sinnliche Decke, wo die Farben nackt baden kommen. Sie haben keine Scham mehr. Sie gleiten, sie dehnen sich, sie verschmelzen miteinander wie Seufzer zwischen zwei Häuten. Das Wasser spiegelt nicht den Himmel. Es verlängert ihn. Es streichelt ihn. Es verwandelt ihn in etwas anderes, in etwas Wärmeres, Weicheres, Intimeres. Man weiß nicht mehr, wo oben und wo unten ist. Man verliert sich, wie in einem zu großen Bett, wenn sich die Beine umeinander winden und man vergisst, wem diese Hüfte, dieser Atem, dieses Fieber gehört.

Die aufgerichteten Masten sind Linien, die gespannt sind wie Nerven. Sie bewegen sich nicht, aber sie beben. Sie warten. Sie wissen, dass die Nacht kommt, aber nicht eine schwarze Nacht. Eine warme Nacht, voller Versprechen, Flüstern, Geheimnissen. Eine Nacht, in der man nicht schläft, oder dann in den Armen des anderen. Diese Masten sind Erwartungen, Wünsche, die auf einen schmelzenden Himmel zeigen. Sie sind Einladungen, zu klettern, Laken zu hisse, um besser darunter zu verstecken.

Und sie, sie ist da. Man sieht sie nicht, aber man ahnt sie in jeder Farbe. Sie ist das sanfte Blau, das auf der linken Seite verweilt, noch ein wenig schüchtern. Sie ist das schelmische Gelb, das in der Mitte aufleuchtet, zwischen den feuchten Orangen. Sie ist das tiefrote, fast bordeauxfarbene, das im Wasser zittert, wie ein Verlangen, das man nicht sofort ausspricht. Sie ist dieses Gefühl von Wärme auf deiner Haut, während du allein vor dem Gemälde stehst. Aber nicht so allein. Denn sie, sie begleitet dich. Sie kommt.

Sie spricht nicht laut. Sie sagt einfache Dinge. Dass sie an dich gedacht hat. Dass sie sich nur für diesen Moment geschminkt hat. Dass sie deinen Geruch am Ende des Tages mag, diese Mischung aus Müdigkeit und Haut. Sie kommt näher. Sie setzt sich neben dich. Sie tut nichts. Und doch entzündet sich alles. Du spürst, dass dieser Abend nicht wie die anderen sein wird. Kein Erobern. Vielleicht eine Neu- Eroberung. Oder ein Geschenk. Oder einfach nur eine Hingabe.

Das Bild ist Stille. Aber eine Stille voller Musik. Eine Musik, die man kaum hört. Wie die, die man im Hintergrund anstellt, wenn man die Hände, die sich suchen, nicht ablenken will. Es ist kein Lärm von Farben, es ist ein Aufstieg. Wie ein Hauch von Wein auf den Lippen. Wie ein aufgeknöpftes Knopfloch einer Bluse. Wie das erste Wort, das ins Ohr geflüstert wird, wenn das Licht dimmt.

Und dann gibt es dieses Blau… dieses Blau am Himmel. Es bleibt dort, schüchtern, in der Distanz. Es schaut alles an, aber urteilt nicht. Es ist das Auge des Gemäldes. Vielleicht deines. Das, das sich erinnert. Oder das, das träumt. Es wird auch morgen früh noch da sein, wenn alles geglitten ist, wenn die Segel eingeklappt sind, wenn die Reflexionen verstummt sind.

Aber im Moment ist sie hier. Mit dir. In diesem sich ausdehnenden Tagesende. In diesem Bild, das nicht enden will. In dieser langsamen, liebkosenden Wärme, die nicht mehr das Licht der Welt, sondern das einer wartenden Haut ist.

Also schau noch ein wenig hin. Leg die Hand auf den Rahmen. Schließe die Augen, wenn du möchtest. Sie hat gerade ihre Hand auf deinen Oberschenkel gelegt. Fühlst du? Es ist kein Gemälde. Es ist ein Treffen. Das erste oder das letzte. Aber sicherlich nicht das einzige.
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Janusz Kik wurde 1956 in Chorzow, Polen geboren.
Er arbeitet seit dreißig Jahren kreativ in Polen, Deutschland und jetzt in Frankreich.
Er studierte an der Akademie der Bildenden Künste in Kattowitz.
Seine Werke sind in vielen Privatsammlungen auf der ganzen Welt zu finden.
Seine Inspiration kommt aus der Welt des Meeres.

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