Eikoh Hosoe (1933) - Casa Batllo, Barcelona, 1978

Eikoh HOSOE (1933)

Casa Batllo, 1978

Épreuve argentique d'époque contrecollée sur carton, signée en kanji au crayon sur le montage en bas à droite.

Étiquette de galerie avec titre au verso de l'encadrement.

Feuille: 50,5 x 60,5 cm - Image: 43 x 57,5 cm - Cadre: 62 x 68 cm

RARE grand format VINTAGE d'exposition.

Encadrement professionnel avec vitre anti UV et anti reflets. Très bon état, petit défaut visible sur photo n°11.

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Provenance: Galerie Toki No Wasuremono, Tokyo, Japon
https://www.artbasel.com/catalog/gallery/7530/Watanuki-Ltd-Toki-no-Wasuremono?lang=fr

Exposition à Paris à la Galerie Baudoin-Lebon en 2020
https://www.connaissancedesarts.com/arts-expositions/gaudi-dans-lobjectif-deikoh-hosoe-chez-baudoin-lebon-11133185/
La rencontre entre Eikoh Hosoe (né en 1933) et l’architecture de Gaudi (1852-1926) ne s’est pas faite d’un seul coup. Photographe indépendant depuis 1954, co-fondateur de l’agence Vivo et connu pour son ouvrage sur Mishima, le premier est invité à Barcelone par un éditeur qui veut adapter ce livre intitulé Ba Ra Kei - Ordeal by Roses (1963). Face aux bâtiments de Gaudi, le photographe japonais est tellement impressionné qu’il ne peut pas les photographier. Il lui faudra une vingtaine d’années pour pénétrer à l’intérieur de ces constructions sensuelles.
Passionné par l’œuvre de l’architecte Art Nouveau, Hosoe commence par se documenter. Il cherche à comprendre la philosophie qui se dégage de cette architecture aux lignes sinueuses. Lui, qui n’a jusqu’alors pris que des photographies de corps humains, se sent attiré par les courbes de la Casa Mila et du parc Güell.
« Rien n’est inventé, parce que la nature a déjà tout écrit, affirme Antoni Gaudi. L’originalité consiste toujours à revenir aux origines ». En lisant les phrases de l’architecte catalan, soulignant que l’homme ne fait que révéler les formes naturelles préexistantes, Hosoe fait immédiatement le lien avec la philosophie bouddhiste zen.
De ces trois campagnes photographiques autour de l’œuvre de Gaudi va naître un livre intitulé The Cosmos of Gaudi et accompagné de dessins de Miro. Mêlant clichés noir et blanc et images couleurs, vues d’ensemble et détails poétiques, il couvre les hauts-lieux de cette architecture du Novecento catalan. Il participe de cette quête imperturbable et sacrée du Beau qu’Hosoe a poursuivi pendant toute sa carrière.